Salut à toutes et tous,
Cela ne vous a pas échappé ce samedi 6 avril a été la journée la plus pourrie depuis des semaines. Mais des journées comme ça, on le sait, restent dans les mémoires.
Le menu proposé n'avait pourtant pas effrayé les 19 cyclos inscrits à ce parcours de 145km et ses 2250m de dénivelé ! On comptait aussi 5 marcheuses. Mais, dès le début de la semaine les prévisions météo allaient mettre le doute dans la tête de chacun et moi le premier. On maintient ou pas ? Telle était la question.
Après une rapide consultation des Sages du bureau, le maintient obtenait la majorité parce que bon, on en a vu d'autres! En plus, Luis arrosait son anniversaire, mais on y reviendra plus tard.
C'est à partir du vendredi soir que j'ai commencé à découvrir chez le cycliste ce besoin de faire des phrases pour éviter la saucée promise par tous les sites météo. Les mails et les sms allaient tomber comme la pluie annoncée, malgré le renfort des Brissons et de leur refuge mobile.
Le premier, planté comme un rugbyman, bâtit comme un Cancelara, poussant la fonte à longueur de semaine évoqua des douleurs lombaires... Mouais !
Puis vint une petite raffale de messages mettant fort justement en cause la météo.
Ensuite, un message d'un qui se désistait ... alors qu'il n'était pas inscrit !
Mais le plus cocasse arrivait le matin avec un déluge de messages, parmi lesquels un "mon réveil n'a pas sonné" (si si, il a osé la faire !). Comme il le dit lui-même "quand l'inconscient se rebelle et reprend les commandes ..."
Un autre, j'imagine déchiré entre le respect (ou la pitié) pour les organisateurs et l'envie de rester au sec, attendit de voir le panneau de Langon pour faire demi-tour sous le ciel de plus en plus menaçant.
Même le régional de l'étape renonçait.
Quand au pot d'anniversaire promis à l'arrivée , bin on le boira un autre jour parce que même lui se désistait, estimant sans doute que cette journée serait de toute façon bien arrosée.
Bref, les forfaits continuaient à pleuvoir quand je rejoignais le départ au lac de Damazan. Et là, ils étaient 5 cyclos: Christian, Jean-Marie, Berny, Jacques et Claude, tels les fidèles grognards qui meurent mais ne se rendent pas.
Les marcheuses Pascale, Martine, Françoise accompagnées d'Alain avaient aussi décidé d'affronter les éléments hostiles.
Mais le plus cocasse restait à venir: nous vîmes arriver un dernier... comment dire... non-participant ! Comment le définir... mi-actif, mi-inactif, mi-jeune, mi-vieux, il arriva avec son vélo dans le coffre avec la ferme intention de ne surtout pas le descendre. Il décida donc de faire le circuit en voiture, afin que son vélo profite du paysage au sec... y'en a qui promènent leur clébard, lui c'est son biclou ! chacun son truc !
Nous sommes donc partis à 6 sous une petite pluie très supportable mais avec un petit 6° raffraichissant, en se disant qu'on aviserait en route pour la suite du programme.
Se motivant les uns les autres, on s'est avalé la première partie du brevet 150 avec ses rampes à plus de 15% parfois, et ses longues montées à 4/6% souvent. Miracle, aucune crevaison à déplorer et une belle cohésion du petit groupe. J'ai apprécié!
Après 85km et quelques 1350m de montée, nous sommes arrivés à Clermont-Dessous, lieu de la rando pédeste et du pique-nique. Là, la table était déjà installée par nos marcheuses et marcheur à l'abri sous le porche de l'église. Quelques pudiques pas très catholiques se glissèrent à l'intérieur de l'église pour de changer entièrement à l'abri du vent. Ce fût l'occasion pour Saint Jean Batiste de découvrir d'inhabituels cierges dont on ne pouvait voir que la mèche...
Après un casse-croûte inoubliable que je ne vous raconte pas (vous n'aviez quà être là!) deux d'entre nous décidèrent de bâcher considérant que la coupe était pleine. Les quatre autres requinqués par le "Bien-Être" et autres bizarreries, décidèrent de rentrer au plus court soit 18km de plat. Là, l'un d'eux retrouva son terrain de prédilection: du plat et du vent ! Si vous ne voyez pas de qui je veux parler, il arrivait de Morzine gonflé de globules rouges, de génépi et de tartiflette ce qui lui vaut un nouveau surnom : Berniflette !
Sous son impulsion, nous avons rejoint le lac de Damazan à la vitesse grand V pour le plus grand plaisir de Claude malgré la pluie qui redoublait d'intensité.
Afin de se changer au sec nous avons rejoint la maison des parents de Marie ou nous avons refait le match autour d'une petite bière (non, pas celles de Luis !).
Conclusion: quand le ciel s'assombrit, que les éléments se déchainent c'est les anciens (du club) qui montrent l'exemple ! les 11 présents doivent cumuler près de 350 ans de club ! ça force le respect !
Ceux qui se sont abstenus sont excusés et je vous remercie de nous avoir prévenu.
A bientôt pour de nouvelles aventures,
Marie et Benoit
Cela ne vous a pas échappé ce samedi 6 avril a été la journée la plus pourrie depuis des semaines. Mais des journées comme ça, on le sait, restent dans les mémoires.
Le menu proposé n'avait pourtant pas effrayé les 19 cyclos inscrits à ce parcours de 145km et ses 2250m de dénivelé ! On comptait aussi 5 marcheuses. Mais, dès le début de la semaine les prévisions météo allaient mettre le doute dans la tête de chacun et moi le premier. On maintient ou pas ? Telle était la question.
Après une rapide consultation des Sages du bureau, le maintient obtenait la majorité parce que bon, on en a vu d'autres! En plus, Luis arrosait son anniversaire, mais on y reviendra plus tard.
C'est à partir du vendredi soir que j'ai commencé à découvrir chez le cycliste ce besoin de faire des phrases pour éviter la saucée promise par tous les sites météo. Les mails et les sms allaient tomber comme la pluie annoncée, malgré le renfort des Brissons et de leur refuge mobile.
Le premier, planté comme un rugbyman, bâtit comme un Cancelara, poussant la fonte à longueur de semaine évoqua des douleurs lombaires... Mouais !
Puis vint une petite raffale de messages mettant fort justement en cause la météo.
Ensuite, un message d'un qui se désistait ... alors qu'il n'était pas inscrit !
Mais le plus cocasse arrivait le matin avec un déluge de messages, parmi lesquels un "mon réveil n'a pas sonné" (si si, il a osé la faire !). Comme il le dit lui-même "quand l'inconscient se rebelle et reprend les commandes ..."
Un autre, j'imagine déchiré entre le respect (ou la pitié) pour les organisateurs et l'envie de rester au sec, attendit de voir le panneau de Langon pour faire demi-tour sous le ciel de plus en plus menaçant.
Même le régional de l'étape renonçait.
Quand au pot d'anniversaire promis à l'arrivée , bin on le boira un autre jour parce que même lui se désistait, estimant sans doute que cette journée serait de toute façon bien arrosée.
Bref, les forfaits continuaient à pleuvoir quand je rejoignais le départ au lac de Damazan. Et là, ils étaient 5 cyclos: Christian, Jean-Marie, Berny, Jacques et Claude, tels les fidèles grognards qui meurent mais ne se rendent pas.
Les marcheuses Pascale, Martine, Françoise accompagnées d'Alain avaient aussi décidé d'affronter les éléments hostiles.
Mais le plus cocasse restait à venir: nous vîmes arriver un dernier... comment dire... non-participant ! Comment le définir... mi-actif, mi-inactif, mi-jeune, mi-vieux, il arriva avec son vélo dans le coffre avec la ferme intention de ne surtout pas le descendre. Il décida donc de faire le circuit en voiture, afin que son vélo profite du paysage au sec... y'en a qui promènent leur clébard, lui c'est son biclou ! chacun son truc !
Nous sommes donc partis à 6 sous une petite pluie très supportable mais avec un petit 6° raffraichissant, en se disant qu'on aviserait en route pour la suite du programme.
Se motivant les uns les autres, on s'est avalé la première partie du brevet 150 avec ses rampes à plus de 15% parfois, et ses longues montées à 4/6% souvent. Miracle, aucune crevaison à déplorer et une belle cohésion du petit groupe. J'ai apprécié!
Après 85km et quelques 1350m de montée, nous sommes arrivés à Clermont-Dessous, lieu de la rando pédeste et du pique-nique. Là, la table était déjà installée par nos marcheuses et marcheur à l'abri sous le porche de l'église. Quelques pudiques pas très catholiques se glissèrent à l'intérieur de l'église pour de changer entièrement à l'abri du vent. Ce fût l'occasion pour Saint Jean Batiste de découvrir d'inhabituels cierges dont on ne pouvait voir que la mèche...
Après un casse-croûte inoubliable que je ne vous raconte pas (vous n'aviez quà être là!) deux d'entre nous décidèrent de bâcher considérant que la coupe était pleine. Les quatre autres requinqués par le "Bien-Être" et autres bizarreries, décidèrent de rentrer au plus court soit 18km de plat. Là, l'un d'eux retrouva son terrain de prédilection: du plat et du vent ! Si vous ne voyez pas de qui je veux parler, il arrivait de Morzine gonflé de globules rouges, de génépi et de tartiflette ce qui lui vaut un nouveau surnom : Berniflette !
Sous son impulsion, nous avons rejoint le lac de Damazan à la vitesse grand V pour le plus grand plaisir de Claude malgré la pluie qui redoublait d'intensité.
Afin de se changer au sec nous avons rejoint la maison des parents de Marie ou nous avons refait le match autour d'une petite bière (non, pas celles de Luis !).
Conclusion: quand le ciel s'assombrit, que les éléments se déchainent c'est les anciens (du club) qui montrent l'exemple ! les 11 présents doivent cumuler près de 350 ans de club ! ça force le respect !
Ceux qui se sont abstenus sont excusés et je vous remercie de nous avoir prévenu.
A bientôt pour de nouvelles aventures,
Marie et Benoit