Pour les photos: https://drive.google.com/drive/folders/1ZRAuSdCUWniW1maPYIk4KbYR3GA9OQiN?usp=sharing
Salut à toutes et tous,
voici un petit topo de notre sortie à Limoges.
Etaient présents:
ASSEMAT BRUNO
CRESCENT MARIE ET BENOIT
LAGNEAUX JEAN-FRANCOIS
LAVAL PASCALE ET CHRISTIAN
LESPAGNOL NICOLE ET LAURENT
MOREAU MARTINE ET BERNARD
MOURLEAU FABIENNE ET DIDIER
MUNOZ NICOLE ET LUIS
PRAUD SYLVIE ET THIERRY
QUILLAC MICHEL
ROUZEAU DANY ET ALAIN
Le vendredi, l'arrivée des protagonistes s'est faite au gré des disponibilités de chacun, dans cet hôtel situé au sud de Limoges près du golf.
Martine et Berni ouvraient le bal en arrivant suffisamment tôt pour tâter du green, du fairway, du putt, du fer, du driver, bref, tout simplement pour taper dans une petite balle dure avec un long bâton dans un grand jardin super bien tondu, mais en anglais. Jardin pas si bien entretenu d'ailleurs puisque nos amis ont dénombré pas moins de 18 trous !
Après un apéro en terrasse, nous rentrions frigorifiés pour partager le repas du soir.
Briefing sur le menu du lendemain. Les dames iraient découvrir Limoges et sa fameuse porcelaine et ses émaux. Les cyclos allaient devoir découvrir le Limousin et ses reliefs sur 115km et pas moins de 1800m de dénivelé. Faute de resto avec terrasse pouvant nous accueillir selon les conditions sanitaires du moment, nous devrions effectuer la distance d'une traite en se contentant de se nourrir des barres et autre pâtes d'amande enfouis dans les poches de nos maillots.
La météo, bien qu'incertaine, allait nous épargner durant environ deux heures, le temps de passer près du village martyr d'Oradour sur Glane (ça calme!) et de remonter en direction des Monts de Blond (ça calme aussi!).
Parcours très valloné, quasiment jamais de plat, émaillé (Limoges oblige) de la traditionnelle crevaison de Thierry P malgré ses pneus tout neuf.
C'est un peu plus tard que ça a commencé à se gâter ! la pluie, jusque là discrète, se mit à tomber aux alentours de midi. Nous trouvâmes refuge sous un porche près de l'église de Montrol-Sénard. Pendant que les cloches nous donnaient l'heure, le petit resto en contrebas nous narguait avec sa terrasse inondée. On devait se contenter du fond de nos poches !
Là, quelques fulgurances et blagues à 2 balles fusaient pour nous distraire des trombes d'eau et du froid qui nous saisissait.
Nous décidâmes de repartir, la pluie faiblissant légèrement, car nous n'avions fait que la moitié du chantier.
La pluie se calma enfin, laissant même la place à un petit rayon de soleil bienvenu pour nous rechauffer un peu.
La fin du parcours se termina sans encombre par la traversée de Limoges pour rejoindre notre hôtel.
Là, il fallu bien trouver un robinet pour nettoyer nos monture ruinées par la pluie et les petites routes que j'avais oublié de balayer.
Berni, malin comme un golfeur, se dirigea directement au départ du golf où un tuyau et même un souffleur est mis à disposition pour nettoyer les ustensiles du golfeur qui s'est embourbé. Nous l'avons suivi et profité de cette installation fort pratique. Chacun put laver, rincer et même sécher son biclou rendu tout neuf grâce à ces équipements . Ils sont malins ces golfeurs ! Les deux derniers ont même eu le droit de se faire allumer par la responsable du golf qui leur remonta les bretelles du cuissard en leur reprochant de ne pas avoir demandé l'autorisation de se servir des installations. Berni, malin comme un golfeur, avait déjà quitté les lieux, échappant ainsi aux remontrances justifiées de la madame du golf.
Le dimanche, une météo plutôt clémente nous attendait.
Au menu, les Monts d'Ambazac, pique nique au lac de St Pardoux et retour, soit environ 130km et 2200m de D+. Pas de plat !
Christian légèrement entamé par la sortie de la veille avait prévu de bâcher au pique-nique ce qui était déjà fort courageux car jusqu'à St Pardoux il y avait quand-même 85km et 1500m de D+ à avaler, et... pas de plat !
Au bout de 20 bornes, notre ami commençait à rechigner à faire la boucle dans les Monts d'Ambazac et voulait nous attendre à un carrefour le temps que le reste de la troupe fasse le tour dans ces montagnes russes limousines. Motivé par les copains, il arrivait néanmoins à faire cette boucle et rejoindre le lac où les filles nous attendaient avec le pique-nique préparé par le cuistot de l'hôtel.
Là, elles nous avaient "réservé" des tables de pique-nique et déjà dégoupillé quelques quilles de rouge que nous allions déguster en apéritif, en accompagnement du repas et en digestif pour certains. Un beau rayon de soleil éclairait ce petit moment convivial comme on les aime.
Notre Christian, que je pensais voir ranger le biclou dans le coffre d'un des véhicules de nos aimables et chères accompagnatrices, m'annonçait qu'il comptait continuer le parcours parce que, bon, il ne restait plus que 45km à faire l'après-midi. Là, je dois avouer qu'il nous a franchement épaté car le matin j'aurais pas misé un bouton de culotte sur lui ! mais le bougre, à la couenne racornie, en a vu d'autres !
Les filles allaient pouvoir faire une jolie balade aux abords du lac, et Dany fit preuve aussi d'un sacré courage car, handicapée par une entorse à un orteil, elle fit la randonnée sans se plaindre une seule fois. Faut dire qu'elle est à bonne école avec son diable de président de mari ... !
Les 45km se montrèrent plus ardus que certains ne le pensaient. Le profil plutôt descendant pour rejoindre Limoges laissait présager qu'on allait avaler ça facilement. C'était sans compter deux facteurs essentiels: un vent défavorable et un phénomène étrange en Limousin: même quand ça descend, ça monte ! il fallait tout de même s'enquiller 700m de dénivelé sur seulement 45km ...
On rentrait à l'hôtel bien calmés mais contents d'avoir passé la journée au sec et de pouvoir aller directement à la bière sans avoir à affronter la madame du golf pour nettoyer les biclous.
En attendant nos tendres et chères, Berny, fidèle aux traditions, réclamait la tournée du patron qui, ayant du savoir vivre et en bon commerçant, ne rechigna pas à nous offrir la bière. Merci patron !
Lors de la soirée, le débat sur "kèskonfédeumin" tourna court au vu de la météo qui s'annonçait plus qu'humide. On prévoyait 100% de pluie une grosse partie de la matinée. C'est avec regrets (et avec soulagement pour les plus cramés) que nous devions annuler la sortie du lundi. J'avais pourtant mitonné un petit parcours à la sauce Crescent's bien poilu comme je les aime histoire de finir en beauté: 80km et 1300m D+. Nous devions passer par le fameux village de St Léonard de Noblat où un certain Raymond dit "Poupou" repose en paix.
Lundi matin, nous décidâmes tout de même d'aller visiter ce fort joli village d'un coup de voiture histoire de bien vérifier s'il pleuvait aussi là-bas. La constatation ayant été faite, Berni décida de faire du lèche-vitrine. Il commença par dévaliser une pâtisserie, puis, chemin faisant, tomba en arrêt, tel le teckel qui renifle le gibier, devant la vitrine du boucher du coin et sa goûteuse viande limousine. Afin de calmer le bestiau, Martine l'accompagna à l'intérieur équipée de sa carte bleue. Désireux d'assister au spectacle, quelques-uns se glissèrent dans la boutique. Là, nous trouvâmes un boucher-artisan comme Berni les aime: passionné et affable. La délicieuse Limousine, qui était bien tranquille dans le frigo du professionnel, faisait moins la maligne quand les Moreau quittèrent l'établissement: elle avait pris un bon coup de canif du nouvel ami de Berni !
Retour par les petites routes magnifiques et vallonnées que nous aurions dû emprunter à vélo.
Après le dernier déjeuner pris à l'hôtel il était temps de se rentrer la tête et les guiboles pleines de beaux paysages Limousin et de côtelettes Limousines.
J'ai été très heureux de vous faire découvrir cette belle région de Limoges où j'ai commencé le vélo à 14 ans. J'avais des beaux souvenirs de cette magnifique campagne propice aux cyclos pour ses routes tranquilles et très vallonnées et il y avait longtemps que je voulais vous les faire partager. C'est chose faite, avec un petit regret tout de même de n'avoir pu faire que deux jours de vélo en raison de cette pandémie (3 jours de Pentecôte au lieu des 4 de l'Ascension) et cette météo pourrie du mois de mai. Cela ne m'a pas simplifié l'organisation du séjour, croyez-le !
Je ne désespère pas de vous y ramener un jour pour vous faire découvrir d'autres magnifiques circuits que j'ai dans ma manche. Ce n'est pas si loin de chez nous.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Marie et Benoît
Salut à toutes et tous,
voici un petit topo de notre sortie à Limoges.
Etaient présents:
ASSEMAT BRUNO
CRESCENT MARIE ET BENOIT
LAGNEAUX JEAN-FRANCOIS
LAVAL PASCALE ET CHRISTIAN
LESPAGNOL NICOLE ET LAURENT
MOREAU MARTINE ET BERNARD
MOURLEAU FABIENNE ET DIDIER
MUNOZ NICOLE ET LUIS
PRAUD SYLVIE ET THIERRY
QUILLAC MICHEL
ROUZEAU DANY ET ALAIN
Le vendredi, l'arrivée des protagonistes s'est faite au gré des disponibilités de chacun, dans cet hôtel situé au sud de Limoges près du golf.
Martine et Berni ouvraient le bal en arrivant suffisamment tôt pour tâter du green, du fairway, du putt, du fer, du driver, bref, tout simplement pour taper dans une petite balle dure avec un long bâton dans un grand jardin super bien tondu, mais en anglais. Jardin pas si bien entretenu d'ailleurs puisque nos amis ont dénombré pas moins de 18 trous !
Après un apéro en terrasse, nous rentrions frigorifiés pour partager le repas du soir.
Briefing sur le menu du lendemain. Les dames iraient découvrir Limoges et sa fameuse porcelaine et ses émaux. Les cyclos allaient devoir découvrir le Limousin et ses reliefs sur 115km et pas moins de 1800m de dénivelé. Faute de resto avec terrasse pouvant nous accueillir selon les conditions sanitaires du moment, nous devrions effectuer la distance d'une traite en se contentant de se nourrir des barres et autre pâtes d'amande enfouis dans les poches de nos maillots.
La météo, bien qu'incertaine, allait nous épargner durant environ deux heures, le temps de passer près du village martyr d'Oradour sur Glane (ça calme!) et de remonter en direction des Monts de Blond (ça calme aussi!).
Parcours très valloné, quasiment jamais de plat, émaillé (Limoges oblige) de la traditionnelle crevaison de Thierry P malgré ses pneus tout neuf.
C'est un peu plus tard que ça a commencé à se gâter ! la pluie, jusque là discrète, se mit à tomber aux alentours de midi. Nous trouvâmes refuge sous un porche près de l'église de Montrol-Sénard. Pendant que les cloches nous donnaient l'heure, le petit resto en contrebas nous narguait avec sa terrasse inondée. On devait se contenter du fond de nos poches !
Là, quelques fulgurances et blagues à 2 balles fusaient pour nous distraire des trombes d'eau et du froid qui nous saisissait.
Nous décidâmes de repartir, la pluie faiblissant légèrement, car nous n'avions fait que la moitié du chantier.
La pluie se calma enfin, laissant même la place à un petit rayon de soleil bienvenu pour nous rechauffer un peu.
La fin du parcours se termina sans encombre par la traversée de Limoges pour rejoindre notre hôtel.
Là, il fallu bien trouver un robinet pour nettoyer nos monture ruinées par la pluie et les petites routes que j'avais oublié de balayer.
Berni, malin comme un golfeur, se dirigea directement au départ du golf où un tuyau et même un souffleur est mis à disposition pour nettoyer les ustensiles du golfeur qui s'est embourbé. Nous l'avons suivi et profité de cette installation fort pratique. Chacun put laver, rincer et même sécher son biclou rendu tout neuf grâce à ces équipements . Ils sont malins ces golfeurs ! Les deux derniers ont même eu le droit de se faire allumer par la responsable du golf qui leur remonta les bretelles du cuissard en leur reprochant de ne pas avoir demandé l'autorisation de se servir des installations. Berni, malin comme un golfeur, avait déjà quitté les lieux, échappant ainsi aux remontrances justifiées de la madame du golf.
Le dimanche, une météo plutôt clémente nous attendait.
Au menu, les Monts d'Ambazac, pique nique au lac de St Pardoux et retour, soit environ 130km et 2200m de D+. Pas de plat !
Christian légèrement entamé par la sortie de la veille avait prévu de bâcher au pique-nique ce qui était déjà fort courageux car jusqu'à St Pardoux il y avait quand-même 85km et 1500m de D+ à avaler, et... pas de plat !
Au bout de 20 bornes, notre ami commençait à rechigner à faire la boucle dans les Monts d'Ambazac et voulait nous attendre à un carrefour le temps que le reste de la troupe fasse le tour dans ces montagnes russes limousines. Motivé par les copains, il arrivait néanmoins à faire cette boucle et rejoindre le lac où les filles nous attendaient avec le pique-nique préparé par le cuistot de l'hôtel.
Là, elles nous avaient "réservé" des tables de pique-nique et déjà dégoupillé quelques quilles de rouge que nous allions déguster en apéritif, en accompagnement du repas et en digestif pour certains. Un beau rayon de soleil éclairait ce petit moment convivial comme on les aime.
Notre Christian, que je pensais voir ranger le biclou dans le coffre d'un des véhicules de nos aimables et chères accompagnatrices, m'annonçait qu'il comptait continuer le parcours parce que, bon, il ne restait plus que 45km à faire l'après-midi. Là, je dois avouer qu'il nous a franchement épaté car le matin j'aurais pas misé un bouton de culotte sur lui ! mais le bougre, à la couenne racornie, en a vu d'autres !
Les filles allaient pouvoir faire une jolie balade aux abords du lac, et Dany fit preuve aussi d'un sacré courage car, handicapée par une entorse à un orteil, elle fit la randonnée sans se plaindre une seule fois. Faut dire qu'elle est à bonne école avec son diable de président de mari ... !
Les 45km se montrèrent plus ardus que certains ne le pensaient. Le profil plutôt descendant pour rejoindre Limoges laissait présager qu'on allait avaler ça facilement. C'était sans compter deux facteurs essentiels: un vent défavorable et un phénomène étrange en Limousin: même quand ça descend, ça monte ! il fallait tout de même s'enquiller 700m de dénivelé sur seulement 45km ...
On rentrait à l'hôtel bien calmés mais contents d'avoir passé la journée au sec et de pouvoir aller directement à la bière sans avoir à affronter la madame du golf pour nettoyer les biclous.
En attendant nos tendres et chères, Berny, fidèle aux traditions, réclamait la tournée du patron qui, ayant du savoir vivre et en bon commerçant, ne rechigna pas à nous offrir la bière. Merci patron !
Lors de la soirée, le débat sur "kèskonfédeumin" tourna court au vu de la météo qui s'annonçait plus qu'humide. On prévoyait 100% de pluie une grosse partie de la matinée. C'est avec regrets (et avec soulagement pour les plus cramés) que nous devions annuler la sortie du lundi. J'avais pourtant mitonné un petit parcours à la sauce Crescent's bien poilu comme je les aime histoire de finir en beauté: 80km et 1300m D+. Nous devions passer par le fameux village de St Léonard de Noblat où un certain Raymond dit "Poupou" repose en paix.
Lundi matin, nous décidâmes tout de même d'aller visiter ce fort joli village d'un coup de voiture histoire de bien vérifier s'il pleuvait aussi là-bas. La constatation ayant été faite, Berni décida de faire du lèche-vitrine. Il commença par dévaliser une pâtisserie, puis, chemin faisant, tomba en arrêt, tel le teckel qui renifle le gibier, devant la vitrine du boucher du coin et sa goûteuse viande limousine. Afin de calmer le bestiau, Martine l'accompagna à l'intérieur équipée de sa carte bleue. Désireux d'assister au spectacle, quelques-uns se glissèrent dans la boutique. Là, nous trouvâmes un boucher-artisan comme Berni les aime: passionné et affable. La délicieuse Limousine, qui était bien tranquille dans le frigo du professionnel, faisait moins la maligne quand les Moreau quittèrent l'établissement: elle avait pris un bon coup de canif du nouvel ami de Berni !
Retour par les petites routes magnifiques et vallonnées que nous aurions dû emprunter à vélo.
Après le dernier déjeuner pris à l'hôtel il était temps de se rentrer la tête et les guiboles pleines de beaux paysages Limousin et de côtelettes Limousines.
J'ai été très heureux de vous faire découvrir cette belle région de Limoges où j'ai commencé le vélo à 14 ans. J'avais des beaux souvenirs de cette magnifique campagne propice aux cyclos pour ses routes tranquilles et très vallonnées et il y avait longtemps que je voulais vous les faire partager. C'est chose faite, avec un petit regret tout de même de n'avoir pu faire que deux jours de vélo en raison de cette pandémie (3 jours de Pentecôte au lieu des 4 de l'Ascension) et cette météo pourrie du mois de mai. Cela ne m'a pas simplifié l'organisation du séjour, croyez-le !
Je ne désespère pas de vous y ramener un jour pour vous faire découvrir d'autres magnifiques circuits que j'ai dans ma manche. Ce n'est pas si loin de chez nous.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Marie et Benoît