Petit résumé de notre séjour à Germ (Garçons) Photos en bas de page
Pour ceux qui ne connaissent pas, Germ est un petit village perché au dessus de Loudenvielle, dans le col de Peyresourde.
Nous avons longtemps hésité à proposer cette destination. En effet, pour avoir testé à plusieurs reprises la qualité de l'établissement, la convivialité dégagée par les gérants Christophe et Céline, et surtout la cuisine de Christophe, Berny et moi n'étions pas inquiets sur les prestations de l'hébergement. Néanmoins, un obstacle de taille se dressait devant le projet: les 2,5 km avec deux raidars à plus de10% pour accéder au lieu de villégiature.
Mais considérant que le niveau des protagonistes serait suffisant pour affronter la difficulté nous nous sommes donc lancés dans l'organisation de ce séjour.
Berny et Martine étant des habitués du lieu, ils se sont chargés des réservations de l'hébergement et moi des circuits avec l'aval de Berny.
Martine ayant sillonné les montagnes environnantes avec son diable de mari, elle serait chargée de guider les filles en randonnée.
Départ donc le vendredi matin vers 7h de Martignas direction les Pyrénées. Rendez-vous à 11h à Germ pour prendre les chambres et un pique-nique durant lequel nous allions décider du parcours à faire l'après-midi.
Il était prévu au programme de monter le col de Portet situé à plus de 2200m d'altitude. Mais la pluie et la fraîcheur annoncée nous firent prendre la décision raisonnable de ne pas dépasser les 1500m. Direction donc le col d'Aspin et ses 12 km de montée à 6,5% de moyenne.
Ce col nous donna l'occasion d'assister une nouvelle fois à des duels sans pitié. Pendant que les cadors se tiraient la bourre à l'avant, le spectacle était derrière. Fourche bleue (alias Thierry P) avec Jean-Paul comme équipier et Claude (nom de code: HQNLR -l'Homme-Qui-Ne-Lâche-Rien) accompagné de ma pomme, se livrèrent à une joute dont ils ont seuls le secret. Anquetil et Poupou peuvent aller se rhabiller ! La hache de guerre de la Traversée des Alpes était de nouveau déterrée !
C'est donc Thierry qui commença les hostilés. Une légère accélaration de l'équipe Fourche Bleue mit l'équipe HQNLR à quelques longueurs dès le pied de l'ascension. Au train, HQNLR maintenait l'écart ténu. Puis, agacé de voir Fourche Bleue à portée de dérailleur, HQNLR produisit une accélération le propulsant à une roue de Fourche Bleue. Celui-ci, qui en gardait sous la pédale, en remit une couche sournoisement. Asphyxié par son accélération de tout à l'heure, HQNLR en prit un pèt dans les gencives. Tout était à refaire.
Changement de tactique : au service de mon leader, je décidais de maintenir un écart raisonnable, au train, comme il aime mon HQNLR, sans tenir compte des changements de rythme de Fourche Bleue et son grégario. A moins de 2 bornes du sommet, la tactique finissait par payer: regroupement des deux équipes.
Là, Paulo et moi laissions nos deux champions s'expliquer entre eux comme s'ils jouaient le général, et partions devant comme s'il y avait quelque chose à gagner en haut. Des vrais gamins !
Après cette âpre bataille, tout le monde redescendait à Arreau où nous décidions de rentrer via la petite montée vers Lançon, une cochonnerie de 5 km où le 9% laisse souvent la place aux 10 et 12%, mais sur une petite route magnifique.
Retour via Bordères-Louron où il ne restait plus qu'à rentrer à l'Auberge... 10 bornes dont 5 bien poilues avec les 2 passages à 12% pour accéder à Germ.
Le deuxième jour, météo clémente, avec au programme: montée de Peyresourde, descente à Bagnères de Luchon, la surprise de Berny avec la montée à l'Hospice de France, resto, retour par le Peyresourde avec option montée aux Agudes, détour par Peyragudes et retour à Germ, soit 80km et 2750m de dénivelé.
Le Peyresourde avalé sans encombre, rendez-vous à Luchon pour la surprise de Berny: une cyclo-rando non chronométrée entre Luchon et l'Hospice de France soit environ 11,5km à 6,5% de moyenne. Une vraie cochonnerie typique des Pyrénées. Chaque arrivant faisant bénéficier d'une petite aide à un défavorisé de la vallée. Nous ouvrions la route aux pros de la 3ème étape de la Route d'Occitanie (avec notamment Valverde, Demarre, Galopin...). vidéo de l'étape des pros: /videosdecyclisme.fr/videos-la-route-occitanie-2019-etape-3/
Bien que nous ayons décidé de monter groupé, sur ces pentes, difficile de rester unis. Les écarts se sont vite fait mais grâce au bon état d'esprit qui caractérise notre club, nous avons fait plusieurs regroupement notamment à 150m de l'arrivée pour passer la ligne ensemble. J'ai apprécié et adoré !
Après un petit resto, il fallait faire le retour. Montée de Peyresourde comme d'hab, les costauds devant, les autres comme ils peuvent, jusqu'à la bifurcation des Agudes. Là, quelques-uns allaient directement au col déguster une crêpe et un rafraîchissement, pendant que les autres faisaient l'aller -retour aux Agudes. Une montée d'environ 5 km pas trop méchante avalée relativement groupés. La fin du Peyresourde fut plus animée par des duels à tous les étages.
Regroupement général au sommet pour aller visiter l'altiport de Peyragudes, théâtre de la victoire de Bardet (non, pas Robert, l'autre) devant un Froome zigzagant.
Puis, il fallait bien, pour rentrer boire la bière, remonter les 2,5km de Germ. La veille, Didier avait remarqué que, d'après "strava" (mouchard des réseaux sociaux cyclistes), il n'était qu'à 18s du meilleur chrono de la montée. L'idée "Germa" dans son cerveau fertile de relever le défi (moi pas, j'ai pas strava!). Certains lui ont proposé de le lancer un peu comme les étages d'une fusée, l'un sur le premier km, l'autre sur 100m, moi sur 10...mètres !
Mais alors que nous étions en train d'élaborer finement cette tactique, le Grand Fusil démarra sur la plaque, nous laissant pantois. Finalement et sans notre précieuse aide: record battu et tournée de bières offerte par le nouveau recordman !!! (ce qu'il faut pas faire pour payer sa tournée!).
Après un toujours bon repas élaboré par notre hôte Christophe, l'idée nous a pris de prolonger la soirée autour du comptoir accueillant et chaleureux de l'auberge. Là, deux équipe rivales se constituaient: l'équipe "Verte" sponsorisée par Jet27 et l'équipe "Arrangée" sponsorisée par un rhum douteux. Après quelques débats, chansons, et confidences intimes, nous décidions d'aller nous coucher discrètement ...
Dimanche, dernier jour. Au programme la montée de Lançon depuis Bordères-Louron soit 4km empruntés la veille par la 3ème étape de la Route d'Occitanie. Puis une magnifique route surplombant St Lary avant de rejoindre le dernier col du séjour: le col d'Azet. Chacun pu griller les dernières cartouches pour rejoindre le sommet d'où l'on pouvait apprécier la vue découvrant au loin le Peyresourde, l'altiport de Peyragudes et Germ.
Germ où il fallait bien remonter pour rejoindre l'auberge une dernière fois. Résultat du match équipe verte contre équipe arrangée: match nul et mal aux guibolles pour tout le monde
Dernier repas préparé par notre cuisto Christophe: buffet d'entrées, grillades d'agneau et autres pièces de boeuf, gâteaux basques et tout le toutim !
Vivement l'année prochaine !!!
Ben
Séjour à Germ Filles:
Bonjour à tous,
Après les récits de Michael et de Ben, il sera difficile de narrer avec autant de vérité le séjour des féminines.
Après un trajet sous des trombes d'eau et un brouillard à couper au couteau, nous voilà arrivés à l'Auberge de Germ.
Pas top le temps ! nuageux et un peu frais.
Les cyclistes ayant revu le programme, il en sera de même pour les marcheurs.
Dany, Fabienne et Monique plus prudentes que nous, optent pour les bains de Balnea.
Pour Sylvie P, Alain et Françoise B. et moi-même direction la station de Peyragudes, en empruntant les fléchages jaunes numérotés (détail important pour notre rando de samedi !!)
Après une heure de randonnée, sous une pluie fine mais aussi dans le brouillard (la station de Peyragudes est invisible), nous décidons de revenir sur Germ, après vérification par Alain B. que nous sommes bien sur le bon chemin (merci le portable).
Visite de la chapelle dans ce petit village fort agréable.
De retour à l'auberge, Christophe notre aubergiste s'empresse de nous faire une petite flambée autour de laquelle un bon thé est le bienvenu.
Samedi:
Il fait beau, je vais pouvoir amener les copines en pleine montagne, à la Cabane d'Ourtiga (une belle rando montante).
Dany et Monique vont à Luchon profiter de la ville.
Le parcours fléché en jaune nous amène à notre rythme en pleine montagne où des neiges encore présentes fondent pour créer de magnifiques cascades. Nous en profitons pour pique-niquer et nous reposer, Martine expliquant les randos effectuées avec Berni dans ces espaces. Il fait chaud, et nous voilà reparties pour la descente.
Arrivées à une intersection, le fameux fléchage jaune nous dirige vers la gauche (Martine a un doute, ne reconnait pas bien, mais à droite il n'y a aucun fléchage). Nous descendons le chemin qui fait penser à un lit de rivière à sec avec de grosses pierres. Nous continuons et Martine ne reconnait toujours pas certains endroits. Arrivées en bas, au Pont des Chèvres (plus de signalétiques, les randonneurs présents ne connaissent pas). Seule solution appeler Christophe: soit nous parcourons plusieurs kilomètres pour rejoindre le bourg de Loudenvielle et ensuite prendre un chemin de randonnée avec du dénivelé (Martine l'a déjà fait avec Berni), soit nous remontons.
Il fait chaud, et nous gravissons chacune à notre rythme ce fameux chemin de pierres. Certaines d'entre nous sont rouges (les cocottes minutes sifflent), mais nous arrivons sur l'autre chemin sans fléchage !
A l'arrivée nous nous jetons sur une boisson fraîche bien méritée.
Résultat : 17 km parcourus et même pas mal. Martine s'excuse encore de cette erreur, mais Fabienne, Marie et Sylvie sont ravies de cette aventure en montagne fortes de beaux paysages et de difficultés. Bravo les filles !
Dimanche
Matinée plus tranquille, on reprend le chemin de vendredi toutes ensemble accompagnées d'Alain B, et avons le plaisir de découvrir la station de Peyragudes.
Avec Berni nous aimons ce coin, la gentillesse de Céline et de Christophe et leurs bons petits plats, aussi bien en hiver qu'en été - Nos fistons adorent aussi ! Nous y avons amené nos copains de Morzine l'année dernière. Nous avons voulu vous faire partager cet endroit.
Merci à toutes et à tous.
Bises
Martine et Berni
Pour ceux qui ne connaissent pas, Germ est un petit village perché au dessus de Loudenvielle, dans le col de Peyresourde.
Nous avons longtemps hésité à proposer cette destination. En effet, pour avoir testé à plusieurs reprises la qualité de l'établissement, la convivialité dégagée par les gérants Christophe et Céline, et surtout la cuisine de Christophe, Berny et moi n'étions pas inquiets sur les prestations de l'hébergement. Néanmoins, un obstacle de taille se dressait devant le projet: les 2,5 km avec deux raidars à plus de10% pour accéder au lieu de villégiature.
Mais considérant que le niveau des protagonistes serait suffisant pour affronter la difficulté nous nous sommes donc lancés dans l'organisation de ce séjour.
Berny et Martine étant des habitués du lieu, ils se sont chargés des réservations de l'hébergement et moi des circuits avec l'aval de Berny.
Martine ayant sillonné les montagnes environnantes avec son diable de mari, elle serait chargée de guider les filles en randonnée.
Départ donc le vendredi matin vers 7h de Martignas direction les Pyrénées. Rendez-vous à 11h à Germ pour prendre les chambres et un pique-nique durant lequel nous allions décider du parcours à faire l'après-midi.
Il était prévu au programme de monter le col de Portet situé à plus de 2200m d'altitude. Mais la pluie et la fraîcheur annoncée nous firent prendre la décision raisonnable de ne pas dépasser les 1500m. Direction donc le col d'Aspin et ses 12 km de montée à 6,5% de moyenne.
Ce col nous donna l'occasion d'assister une nouvelle fois à des duels sans pitié. Pendant que les cadors se tiraient la bourre à l'avant, le spectacle était derrière. Fourche bleue (alias Thierry P) avec Jean-Paul comme équipier et Claude (nom de code: HQNLR -l'Homme-Qui-Ne-Lâche-Rien) accompagné de ma pomme, se livrèrent à une joute dont ils ont seuls le secret. Anquetil et Poupou peuvent aller se rhabiller ! La hache de guerre de la Traversée des Alpes était de nouveau déterrée !
C'est donc Thierry qui commença les hostilés. Une légère accélaration de l'équipe Fourche Bleue mit l'équipe HQNLR à quelques longueurs dès le pied de l'ascension. Au train, HQNLR maintenait l'écart ténu. Puis, agacé de voir Fourche Bleue à portée de dérailleur, HQNLR produisit une accélération le propulsant à une roue de Fourche Bleue. Celui-ci, qui en gardait sous la pédale, en remit une couche sournoisement. Asphyxié par son accélération de tout à l'heure, HQNLR en prit un pèt dans les gencives. Tout était à refaire.
Changement de tactique : au service de mon leader, je décidais de maintenir un écart raisonnable, au train, comme il aime mon HQNLR, sans tenir compte des changements de rythme de Fourche Bleue et son grégario. A moins de 2 bornes du sommet, la tactique finissait par payer: regroupement des deux équipes.
Là, Paulo et moi laissions nos deux champions s'expliquer entre eux comme s'ils jouaient le général, et partions devant comme s'il y avait quelque chose à gagner en haut. Des vrais gamins !
Après cette âpre bataille, tout le monde redescendait à Arreau où nous décidions de rentrer via la petite montée vers Lançon, une cochonnerie de 5 km où le 9% laisse souvent la place aux 10 et 12%, mais sur une petite route magnifique.
Retour via Bordères-Louron où il ne restait plus qu'à rentrer à l'Auberge... 10 bornes dont 5 bien poilues avec les 2 passages à 12% pour accéder à Germ.
Le deuxième jour, météo clémente, avec au programme: montée de Peyresourde, descente à Bagnères de Luchon, la surprise de Berny avec la montée à l'Hospice de France, resto, retour par le Peyresourde avec option montée aux Agudes, détour par Peyragudes et retour à Germ, soit 80km et 2750m de dénivelé.
Le Peyresourde avalé sans encombre, rendez-vous à Luchon pour la surprise de Berny: une cyclo-rando non chronométrée entre Luchon et l'Hospice de France soit environ 11,5km à 6,5% de moyenne. Une vraie cochonnerie typique des Pyrénées. Chaque arrivant faisant bénéficier d'une petite aide à un défavorisé de la vallée. Nous ouvrions la route aux pros de la 3ème étape de la Route d'Occitanie (avec notamment Valverde, Demarre, Galopin...). vidéo de l'étape des pros: /videosdecyclisme.fr/videos-la-route-occitanie-2019-etape-3/
Bien que nous ayons décidé de monter groupé, sur ces pentes, difficile de rester unis. Les écarts se sont vite fait mais grâce au bon état d'esprit qui caractérise notre club, nous avons fait plusieurs regroupement notamment à 150m de l'arrivée pour passer la ligne ensemble. J'ai apprécié et adoré !
Après un petit resto, il fallait faire le retour. Montée de Peyresourde comme d'hab, les costauds devant, les autres comme ils peuvent, jusqu'à la bifurcation des Agudes. Là, quelques-uns allaient directement au col déguster une crêpe et un rafraîchissement, pendant que les autres faisaient l'aller -retour aux Agudes. Une montée d'environ 5 km pas trop méchante avalée relativement groupés. La fin du Peyresourde fut plus animée par des duels à tous les étages.
Regroupement général au sommet pour aller visiter l'altiport de Peyragudes, théâtre de la victoire de Bardet (non, pas Robert, l'autre) devant un Froome zigzagant.
Puis, il fallait bien, pour rentrer boire la bière, remonter les 2,5km de Germ. La veille, Didier avait remarqué que, d'après "strava" (mouchard des réseaux sociaux cyclistes), il n'était qu'à 18s du meilleur chrono de la montée. L'idée "Germa" dans son cerveau fertile de relever le défi (moi pas, j'ai pas strava!). Certains lui ont proposé de le lancer un peu comme les étages d'une fusée, l'un sur le premier km, l'autre sur 100m, moi sur 10...mètres !
Mais alors que nous étions en train d'élaborer finement cette tactique, le Grand Fusil démarra sur la plaque, nous laissant pantois. Finalement et sans notre précieuse aide: record battu et tournée de bières offerte par le nouveau recordman !!! (ce qu'il faut pas faire pour payer sa tournée!).
Après un toujours bon repas élaboré par notre hôte Christophe, l'idée nous a pris de prolonger la soirée autour du comptoir accueillant et chaleureux de l'auberge. Là, deux équipe rivales se constituaient: l'équipe "Verte" sponsorisée par Jet27 et l'équipe "Arrangée" sponsorisée par un rhum douteux. Après quelques débats, chansons, et confidences intimes, nous décidions d'aller nous coucher discrètement ...
Dimanche, dernier jour. Au programme la montée de Lançon depuis Bordères-Louron soit 4km empruntés la veille par la 3ème étape de la Route d'Occitanie. Puis une magnifique route surplombant St Lary avant de rejoindre le dernier col du séjour: le col d'Azet. Chacun pu griller les dernières cartouches pour rejoindre le sommet d'où l'on pouvait apprécier la vue découvrant au loin le Peyresourde, l'altiport de Peyragudes et Germ.
Germ où il fallait bien remonter pour rejoindre l'auberge une dernière fois. Résultat du match équipe verte contre équipe arrangée: match nul et mal aux guibolles pour tout le monde
Dernier repas préparé par notre cuisto Christophe: buffet d'entrées, grillades d'agneau et autres pièces de boeuf, gâteaux basques et tout le toutim !
Vivement l'année prochaine !!!
Ben
Séjour à Germ Filles:
Bonjour à tous,
Après les récits de Michael et de Ben, il sera difficile de narrer avec autant de vérité le séjour des féminines.
Après un trajet sous des trombes d'eau et un brouillard à couper au couteau, nous voilà arrivés à l'Auberge de Germ.
Pas top le temps ! nuageux et un peu frais.
Les cyclistes ayant revu le programme, il en sera de même pour les marcheurs.
Dany, Fabienne et Monique plus prudentes que nous, optent pour les bains de Balnea.
Pour Sylvie P, Alain et Françoise B. et moi-même direction la station de Peyragudes, en empruntant les fléchages jaunes numérotés (détail important pour notre rando de samedi !!)
Après une heure de randonnée, sous une pluie fine mais aussi dans le brouillard (la station de Peyragudes est invisible), nous décidons de revenir sur Germ, après vérification par Alain B. que nous sommes bien sur le bon chemin (merci le portable).
Visite de la chapelle dans ce petit village fort agréable.
De retour à l'auberge, Christophe notre aubergiste s'empresse de nous faire une petite flambée autour de laquelle un bon thé est le bienvenu.
Samedi:
Il fait beau, je vais pouvoir amener les copines en pleine montagne, à la Cabane d'Ourtiga (une belle rando montante).
Dany et Monique vont à Luchon profiter de la ville.
Le parcours fléché en jaune nous amène à notre rythme en pleine montagne où des neiges encore présentes fondent pour créer de magnifiques cascades. Nous en profitons pour pique-niquer et nous reposer, Martine expliquant les randos effectuées avec Berni dans ces espaces. Il fait chaud, et nous voilà reparties pour la descente.
Arrivées à une intersection, le fameux fléchage jaune nous dirige vers la gauche (Martine a un doute, ne reconnait pas bien, mais à droite il n'y a aucun fléchage). Nous descendons le chemin qui fait penser à un lit de rivière à sec avec de grosses pierres. Nous continuons et Martine ne reconnait toujours pas certains endroits. Arrivées en bas, au Pont des Chèvres (plus de signalétiques, les randonneurs présents ne connaissent pas). Seule solution appeler Christophe: soit nous parcourons plusieurs kilomètres pour rejoindre le bourg de Loudenvielle et ensuite prendre un chemin de randonnée avec du dénivelé (Martine l'a déjà fait avec Berni), soit nous remontons.
Il fait chaud, et nous gravissons chacune à notre rythme ce fameux chemin de pierres. Certaines d'entre nous sont rouges (les cocottes minutes sifflent), mais nous arrivons sur l'autre chemin sans fléchage !
A l'arrivée nous nous jetons sur une boisson fraîche bien méritée.
Résultat : 17 km parcourus et même pas mal. Martine s'excuse encore de cette erreur, mais Fabienne, Marie et Sylvie sont ravies de cette aventure en montagne fortes de beaux paysages et de difficultés. Bravo les filles !
Dimanche
Matinée plus tranquille, on reprend le chemin de vendredi toutes ensemble accompagnées d'Alain B, et avons le plaisir de découvrir la station de Peyragudes.
Avec Berni nous aimons ce coin, la gentillesse de Céline et de Christophe et leurs bons petits plats, aussi bien en hiver qu'en été - Nos fistons adorent aussi ! Nous y avons amené nos copains de Morzine l'année dernière. Nous avons voulu vous faire partager cet endroit.
Merci à toutes et à tous.
Bises
Martine et Berni