Merci à toutes les participantes et tous les participants d’avoir fait le déplacement pour l’édition de la Damazanaise 2023.
Etaient présents:
- Christian et Pascale Laval, Christian et Véronique Leroy, Alain et Dany, Didier et Fabienne, Bruno et Dominique, Mikaël, Michel, Laurent Lespagnol, Thierry P, Nicolas Lelandais, Philippe Verdier, Philippe Cambou, Claude, Jean-Paul et Berni qui nous fit la surprise (bonne ou mauvaise...) de sa présence.
Tout d'abord, merci à Véronique et Christian qui dès leur arrivée au lac proposaient gentiment un petit café bien chaud. Ils en avaient fait de même l'année dernière !
J’avais pour objectif de proposer un grand parcours et un parcours plus abordable, une partie commune au départ, un lieu de pique-nique commun aux deux parcours et aux marcheuses, et un retour facile et un plus poilu.
La partie commune faisant environ 40km, la consigne était de rouler de manière modérée afin de rester ensemble. Le cerveau du cycliste ayant moins d'autonomie qu'un Di2 déchargé, le respect de la consigne ne dura qu'un moment ... furtif. Rapidement, le petit peloton ressembla à un chapelet perdant ses billes.
Néanmoins, le groupe se reformait au sommet des côtes où les plus rapides attendaient gentiment les autres.
Arrivait alors le kilomètre 40 avec son dilemme: grand ou petit parcours? Quelques hésitations encore, et les deux groupes se formaient.
Le "petit" parcours bien que plus court de 20km n'était pourtant pas dépourvu de difficultés. Pas moins de 3 côtes dont la dernière avec son pourcentage de 10/12% histoire de s'ouvrir l'appétit avant le casse-croûte.
L'autre parcours allait être plus pimenté avec 7 côtes dont la dernière commune avec le petit parcours. Cela me valut quelques commentaires sur la difficultés des parcours que je propose généralement au club : "encore un parcours à la Ben!", "sans intérêt !", "si je tenais le c... qui a fait le parcours!" puis, étant rapidement distancé, je n'ai pas entendu la suite. C'est sans doute mieux ainsi.
Etrangement, ce ne sont pas les plus faibles qui se plaignaient. Sans doute ceux-là (dont je fais partie) sont-ils résignés à en baver quelque soit le profil.
Passé cette dernière difficulté de la matinée, la route surplombant la vallée de la Garonne nous amenait au lieu du pique-nique. Un petit coin à l'ombre, avec un panorama sur le village de Clermont-Dessous, Port Sainte Marie et la Garonne. Là, nous trouvions les tables déjà installées par nos marcheuses et le groupe du petit parcours qui s'était déjà attaqué aux tartines et cacahuètes et avaient dégoupillé quelques canettes.
Après une hydratation bien méritée, une belle tablée se formait. Chacun dégustait sa gamelle en gardant un petit creux pour les pâtisseries maison. Marbré de Fabienne, Financier de Pascale (non ce ne sont pas les surnoms de leur mari !), sans oublier la tarte aux pommes préparée par Dany dans sa nouvelle cuisine flambant neuve. Cela nous valut un commentaire de son coquin de mari : "c'est pas la peine d'avoir une cuisine toute neuve pour faire des gâteaux comme ça !!!". Dany, stoïque comme toujours, habituée aux divagations extravagantes de son cher et tendre, ne moufta pas. Certains, en d'autres occasions, se sont essayés à ce genre d'humour avec leur propre épouse. Ils ont frôlé la correctionnelle, et n'ont jamais recommencé!
Après avoir passé avec succès l'épreuve de la dégustation de Buzet, un petit vin local râpeux mais sincère, nous pouvions reprendre nos machines pour terminer le parcours. Un itinéraire sans difficulté de 18km plat comme la main était proposé pour rentrer tranquille, et un autre de 43km et pas moins de 3 côtes pour ceux qui avaient encore faim. Après quelques tergiversations, les deux groupes se reformaient.
Pour le 43km, les 10 bornes de plat sur lesquels je comptais pour digérer et me remettre le cuissot en branle, furent pris en main par Berni. Vent de face, tout plat, rien de tel pour exciter notre lascar ! 30 ... 33 ... 35 ... jusqu'à plus de 38km/h et tout le monde en file indienne! tu parles d'une digestion !
Arrivait la bosse d'Espiens. Rien de bien méchant : 5km avec des pourcentages de 4/5% et une petite option à la fin de 3/400m à 10% pour monter au village. Les costauds s'éloignaient dès le bas de la côte tandis que je décidais de rester à l'arrière pour faire un train raisonnable pour les moins fringants. Premier km très bien, deuxième pareil, puis subitement, le Ben se mit à s'étioler inexorablement. Je n'arrivais même plus à suivre les copains pour lesquels je faisais le train quelques instants avant ! Je me suis dit que la fin du parcours allait être longue ... je ne me trompais pas.
Solidaires, les copains m'ont bien entouré pour finir le parcours et je les remercie.
Un dernier panneau avant l'arrivée au lac et nous terminions le circuit, calmés mais contents.
Certains firent un plouf! dans les eaux calmes du lac avant de partager un houblon ou un soda bien mérité.
Quant aux marcheuses, elles ont pu faire une bonne petite balade de 7km autour de Clermont-Dessous, guidée par Marie. Un instant hésitantes, cherchant le lieu-dit "Ripette", cela valut quelques bons mots du genre "Ripette après moi", "Ripette un coup", j'en passe et des meilleures... Cela me fait penser que nos femmes nous valent bien et réciproquement ! on aurait pas fait mieux !
Marie et moi vous remercions une nouvelle fois pour votre participation, votre bonne humeur, le petit café avant le départ offert par Christian et Véronique, vos gâteaux, votre coup de main pour le pique-nique, votre solidarité quand certains coincent un peu, et tout cela dans un contexte pour Marie et moi un peu particulier. Nous devons, à regrets, dû nous séparer de la maison familiale des parents de Marie. Nous n'aurons donc plus de pied à terre sur place pour préparer la Damazanaise. Néanmoins, nous maintiendrons, si vous le souhaitez, cette traditionnelle sortie Lot-et-Garonnaise de fin d'été mais peut-être sous une autre formule.
Amitiés cyclistiques, et une fois de plus, tant pis pour ceux qui ne sont pas venus !
Marie et Ben
Etaient présents:
- Christian et Pascale Laval, Christian et Véronique Leroy, Alain et Dany, Didier et Fabienne, Bruno et Dominique, Mikaël, Michel, Laurent Lespagnol, Thierry P, Nicolas Lelandais, Philippe Verdier, Philippe Cambou, Claude, Jean-Paul et Berni qui nous fit la surprise (bonne ou mauvaise...) de sa présence.
Tout d'abord, merci à Véronique et Christian qui dès leur arrivée au lac proposaient gentiment un petit café bien chaud. Ils en avaient fait de même l'année dernière !
J’avais pour objectif de proposer un grand parcours et un parcours plus abordable, une partie commune au départ, un lieu de pique-nique commun aux deux parcours et aux marcheuses, et un retour facile et un plus poilu.
La partie commune faisant environ 40km, la consigne était de rouler de manière modérée afin de rester ensemble. Le cerveau du cycliste ayant moins d'autonomie qu'un Di2 déchargé, le respect de la consigne ne dura qu'un moment ... furtif. Rapidement, le petit peloton ressembla à un chapelet perdant ses billes.
Néanmoins, le groupe se reformait au sommet des côtes où les plus rapides attendaient gentiment les autres.
Arrivait alors le kilomètre 40 avec son dilemme: grand ou petit parcours? Quelques hésitations encore, et les deux groupes se formaient.
Le "petit" parcours bien que plus court de 20km n'était pourtant pas dépourvu de difficultés. Pas moins de 3 côtes dont la dernière avec son pourcentage de 10/12% histoire de s'ouvrir l'appétit avant le casse-croûte.
L'autre parcours allait être plus pimenté avec 7 côtes dont la dernière commune avec le petit parcours. Cela me valut quelques commentaires sur la difficultés des parcours que je propose généralement au club : "encore un parcours à la Ben!", "sans intérêt !", "si je tenais le c... qui a fait le parcours!" puis, étant rapidement distancé, je n'ai pas entendu la suite. C'est sans doute mieux ainsi.
Etrangement, ce ne sont pas les plus faibles qui se plaignaient. Sans doute ceux-là (dont je fais partie) sont-ils résignés à en baver quelque soit le profil.
Passé cette dernière difficulté de la matinée, la route surplombant la vallée de la Garonne nous amenait au lieu du pique-nique. Un petit coin à l'ombre, avec un panorama sur le village de Clermont-Dessous, Port Sainte Marie et la Garonne. Là, nous trouvions les tables déjà installées par nos marcheuses et le groupe du petit parcours qui s'était déjà attaqué aux tartines et cacahuètes et avaient dégoupillé quelques canettes.
Après une hydratation bien méritée, une belle tablée se formait. Chacun dégustait sa gamelle en gardant un petit creux pour les pâtisseries maison. Marbré de Fabienne, Financier de Pascale (non ce ne sont pas les surnoms de leur mari !), sans oublier la tarte aux pommes préparée par Dany dans sa nouvelle cuisine flambant neuve. Cela nous valut un commentaire de son coquin de mari : "c'est pas la peine d'avoir une cuisine toute neuve pour faire des gâteaux comme ça !!!". Dany, stoïque comme toujours, habituée aux divagations extravagantes de son cher et tendre, ne moufta pas. Certains, en d'autres occasions, se sont essayés à ce genre d'humour avec leur propre épouse. Ils ont frôlé la correctionnelle, et n'ont jamais recommencé!
Après avoir passé avec succès l'épreuve de la dégustation de Buzet, un petit vin local râpeux mais sincère, nous pouvions reprendre nos machines pour terminer le parcours. Un itinéraire sans difficulté de 18km plat comme la main était proposé pour rentrer tranquille, et un autre de 43km et pas moins de 3 côtes pour ceux qui avaient encore faim. Après quelques tergiversations, les deux groupes se reformaient.
Pour le 43km, les 10 bornes de plat sur lesquels je comptais pour digérer et me remettre le cuissot en branle, furent pris en main par Berni. Vent de face, tout plat, rien de tel pour exciter notre lascar ! 30 ... 33 ... 35 ... jusqu'à plus de 38km/h et tout le monde en file indienne! tu parles d'une digestion !
Arrivait la bosse d'Espiens. Rien de bien méchant : 5km avec des pourcentages de 4/5% et une petite option à la fin de 3/400m à 10% pour monter au village. Les costauds s'éloignaient dès le bas de la côte tandis que je décidais de rester à l'arrière pour faire un train raisonnable pour les moins fringants. Premier km très bien, deuxième pareil, puis subitement, le Ben se mit à s'étioler inexorablement. Je n'arrivais même plus à suivre les copains pour lesquels je faisais le train quelques instants avant ! Je me suis dit que la fin du parcours allait être longue ... je ne me trompais pas.
Solidaires, les copains m'ont bien entouré pour finir le parcours et je les remercie.
Un dernier panneau avant l'arrivée au lac et nous terminions le circuit, calmés mais contents.
Certains firent un plouf! dans les eaux calmes du lac avant de partager un houblon ou un soda bien mérité.
Quant aux marcheuses, elles ont pu faire une bonne petite balade de 7km autour de Clermont-Dessous, guidée par Marie. Un instant hésitantes, cherchant le lieu-dit "Ripette", cela valut quelques bons mots du genre "Ripette après moi", "Ripette un coup", j'en passe et des meilleures... Cela me fait penser que nos femmes nous valent bien et réciproquement ! on aurait pas fait mieux !
Marie et moi vous remercions une nouvelle fois pour votre participation, votre bonne humeur, le petit café avant le départ offert par Christian et Véronique, vos gâteaux, votre coup de main pour le pique-nique, votre solidarité quand certains coincent un peu, et tout cela dans un contexte pour Marie et moi un peu particulier. Nous devons, à regrets, dû nous séparer de la maison familiale des parents de Marie. Nous n'aurons donc plus de pied à terre sur place pour préparer la Damazanaise. Néanmoins, nous maintiendrons, si vous le souhaitez, cette traditionnelle sortie Lot-et-Garonnaise de fin d'été mais peut-être sous une autre formule.
Amitiés cyclistiques, et une fois de plus, tant pis pour ceux qui ne sont pas venus !
Marie et Ben