Un grand merci pour votre participation à "La Papy Dédé". Nous étions pas moins de 25 : 19 sur le vélo et 6 marcheuses.
La météo était idéale (comme d'habitude...) et nous avons découvert des paysages magnifiques en longeant la vallée du Lot et ses côteaux avant de rejoindre ceux de la Garonne.
Le parcours (légèrement "pompé" sur le Défi47 2022) était bien poilu dans sa première partie : 1230m de dénivelé concentrés sur 65km, les 10 premiers comptant pour du beurre puisque quasiment plats.
4 ou 5 talus plus ou moins pentus allaient être avalés avant le gros morceau de la matinée: la côte de Montpezat ! une cochonnerie de 1200m avec du 9% puis du 12% puis du 15% pour finir par un bon 17% !
Si je n'ai pu observer la bagarre en tête du groupe faute de moyen, en revanche, j'ai pu assister à un concour d'équilibristes à l'arrière du peloton et je ne fus pas déçu du spectacle ! En effet, Alain et notre "petit nouveau" Christian, déjà quelque peu ralentis par les pourcentages précédents, étaient bien occupés à tenir en équilibre dans le 17%, car en dessous d'une certaine vitesse, je ne vous apprends rien, l'effet giroscopique permettant au cycliste de rester sur son vélo devient nul. Après un dernier "cabrage" dû aussi bien à la pente qu'à la puissance de leurs jarrets, nos deux protagonistes à la stabilité précaire décidèrent de finir les derniers mêtres à pied, pensant discrètement mais avec conviction "si je tenais le c... qui a fait le parcours ! ".
Trois belles bosses plus loin se présentait la côte rejoignant le joli village de PujolS ("S" rajouté après un sévère recadrage de la régionnale de l'étape alias Fabienne qui ne plaisante pas avec ça). Une belle partie de manivelle dans cette difficile montée d'un kilomètre et demi pour avoir la bonne surprise d'entendre les applaudissements nourris des marcheuses qui venaient de finir leur tour de rando. Et je me suis alors fais discrètement mais avec conviction cette réflexion : "qu'est-ce que c'est bien organisé quand même !".
Après une contemplation du joli village de Pujolssss (c'est pour les fois où j'ai oublié le "s"), il était temps de laisser nos marcheuses pour les retrouver au pique-nique près des grottes de Lastournelle (sans S).
Un peu de dénivelé en guise d'apéritif avant de découvrir l'endroit. Les tables, les sacs et tout le toutim étaient prêts pour partager quelques boissons désaltérantes à base de fruits, de cola ou de houblon. Quelques tranches de saucisson virevoltèrent entre deux poignées de cacahuètes histoire de se refaire le pruneau (fruit plus répandu dans la région que la cerise).
Un peu de Buzet coula dans les gobelets car une Papy Dédé sans Buzet c'est pas une Papy Dédé !
Des pruneaux enrobés de chocolat offert par Fabienne et un délicieux gateau préparé par Dominique finissaient de nous rassasier.
Après ce moment de convivialité comme on les aime, il fallait bien reprendre le cours de notre balade lot-et-garonnaise et s'avaler les derniers 55km et les quelques 650m de dénivelé. Une reprise dans une certaine léthargie digestive, laissait rapidement la place aux duels dans les côtes qui se présentaient.
Deux bonnes côtes allaient finir de sortir tout le monde de la sieste: la côte du chateau de Madaillan et la plus roulante côte de Lusignan-Petit.
Ne restait plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Port Sainte Marie, sans oublier de saluer les lointains ancêtres de Marie à Clermont -Dessous, avant de rejoindre par une bonne quinzaine de km de plat le Lac de Damazan.
Personne ne voulait faire le panneau mais à l'approche celui-ci le naturel revint au galop et ceux qui avaient encore quelques forces se dépouillèrent pour voir s'il en restait encore un peu au fond.
Je remercie nos toujours dévouées marcheuses qui ont mis en place le pique-nique et ensuite tout rangé. Merci encore, sans vous rien ne serait pareil !
Mention spéciale à nos "petits nouveaux", Véronique et Christian, qui nous ont offert le café avant le départ. Christian en a bavé, mais s'est bien battu, et grâce à son assiduité et sa volonté ne tardera pas, j'en suis sûr, à atteindre un très bon niveau et à nous secouer la paillasse.
Enfin, un petit mot pour Micheline, la maman de Marie, qui était heureuse que tant de monde soit venu pour "la Papy Dédé", son "petit mari" comme elle dit qui lui manque tant.
A l'année prochaine pour de nouvelles aventures !
Marie et Benoît
Cliquer ici pour modifier.
La météo était idéale (comme d'habitude...) et nous avons découvert des paysages magnifiques en longeant la vallée du Lot et ses côteaux avant de rejoindre ceux de la Garonne.
Le parcours (légèrement "pompé" sur le Défi47 2022) était bien poilu dans sa première partie : 1230m de dénivelé concentrés sur 65km, les 10 premiers comptant pour du beurre puisque quasiment plats.
4 ou 5 talus plus ou moins pentus allaient être avalés avant le gros morceau de la matinée: la côte de Montpezat ! une cochonnerie de 1200m avec du 9% puis du 12% puis du 15% pour finir par un bon 17% !
Si je n'ai pu observer la bagarre en tête du groupe faute de moyen, en revanche, j'ai pu assister à un concour d'équilibristes à l'arrière du peloton et je ne fus pas déçu du spectacle ! En effet, Alain et notre "petit nouveau" Christian, déjà quelque peu ralentis par les pourcentages précédents, étaient bien occupés à tenir en équilibre dans le 17%, car en dessous d'une certaine vitesse, je ne vous apprends rien, l'effet giroscopique permettant au cycliste de rester sur son vélo devient nul. Après un dernier "cabrage" dû aussi bien à la pente qu'à la puissance de leurs jarrets, nos deux protagonistes à la stabilité précaire décidèrent de finir les derniers mêtres à pied, pensant discrètement mais avec conviction "si je tenais le c... qui a fait le parcours ! ".
Trois belles bosses plus loin se présentait la côte rejoignant le joli village de PujolS ("S" rajouté après un sévère recadrage de la régionnale de l'étape alias Fabienne qui ne plaisante pas avec ça). Une belle partie de manivelle dans cette difficile montée d'un kilomètre et demi pour avoir la bonne surprise d'entendre les applaudissements nourris des marcheuses qui venaient de finir leur tour de rando. Et je me suis alors fais discrètement mais avec conviction cette réflexion : "qu'est-ce que c'est bien organisé quand même !".
Après une contemplation du joli village de Pujolssss (c'est pour les fois où j'ai oublié le "s"), il était temps de laisser nos marcheuses pour les retrouver au pique-nique près des grottes de Lastournelle (sans S).
Un peu de dénivelé en guise d'apéritif avant de découvrir l'endroit. Les tables, les sacs et tout le toutim étaient prêts pour partager quelques boissons désaltérantes à base de fruits, de cola ou de houblon. Quelques tranches de saucisson virevoltèrent entre deux poignées de cacahuètes histoire de se refaire le pruneau (fruit plus répandu dans la région que la cerise).
Un peu de Buzet coula dans les gobelets car une Papy Dédé sans Buzet c'est pas une Papy Dédé !
Des pruneaux enrobés de chocolat offert par Fabienne et un délicieux gateau préparé par Dominique finissaient de nous rassasier.
Après ce moment de convivialité comme on les aime, il fallait bien reprendre le cours de notre balade lot-et-garonnaise et s'avaler les derniers 55km et les quelques 650m de dénivelé. Une reprise dans une certaine léthargie digestive, laissait rapidement la place aux duels dans les côtes qui se présentaient.
Deux bonnes côtes allaient finir de sortir tout le monde de la sieste: la côte du chateau de Madaillan et la plus roulante côte de Lusignan-Petit.
Ne restait plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Port Sainte Marie, sans oublier de saluer les lointains ancêtres de Marie à Clermont -Dessous, avant de rejoindre par une bonne quinzaine de km de plat le Lac de Damazan.
Personne ne voulait faire le panneau mais à l'approche celui-ci le naturel revint au galop et ceux qui avaient encore quelques forces se dépouillèrent pour voir s'il en restait encore un peu au fond.
Je remercie nos toujours dévouées marcheuses qui ont mis en place le pique-nique et ensuite tout rangé. Merci encore, sans vous rien ne serait pareil !
Mention spéciale à nos "petits nouveaux", Véronique et Christian, qui nous ont offert le café avant le départ. Christian en a bavé, mais s'est bien battu, et grâce à son assiduité et sa volonté ne tardera pas, j'en suis sûr, à atteindre un très bon niveau et à nous secouer la paillasse.
Enfin, un petit mot pour Micheline, la maman de Marie, qui était heureuse que tant de monde soit venu pour "la Papy Dédé", son "petit mari" comme elle dit qui lui manque tant.
A l'année prochaine pour de nouvelles aventures !
Marie et Benoît
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