Et le Ventoux ? Me direz-vous. Vous n'avez rien vu paraître ! C'est que le mois de juin fût bien chargé.
L'avantage de revenir sur des épisodes anciens, c'est de pouvoir meubler pendant la période creuse de ces mois d'été. De quoi patienter jusqu'aux prochains rendez-vous de la rentrée à ne pas manquer, dont la Damazanaise de Ben et le Pays Basque de Berni...
Tout d'abord le plus important, les statistiques légitimement attendues par Jean-Marie :
Nous étions sept cyclos en route pour le Vaucluse, accompagnés (sauf erreur de ma part des compagnes d'Olivier et de Pierre).
Six guerriers inscrits sur le grand parcours, 135 km - 3 330 m de dénivelé positif, avec la montée mythique par Bédoin : Olivier, Patrice F, Patrice T, Pierre, William et Yannick.
Un touriste inscrit sur le petit parcours, 78 km - 2 390 m de dénivelé positif, avec la montée par Sault entre prairies en foin, lavandes, vignes et bois : Mézig.
Arrivée au sommet du Ventoux pour ces deux parcours, auxquels il faut ajouter les 31 km du retour vers Vaison la Romaine, via la descente sur Malaucène.
En villégiature chez ma cousine à Sérignan du Comtat, déjà sur la route j'avais choisi un parcours raccourci, m'arrêtant 25 km avant Vaison la Romaine. Le reste du groupe logeait au camping Carpe Diem de Vaison. Au sujet des folles nuits de ce beau week-end, je ne vous dirai rien, n'en n'ayant point été le témoin oculaire. William vous racontera tout...
Arrivés sur place vendredi en fin d'après midi, pour une cyclo le dimanche, cela nous laissait tout loisir samedi pour faire une petite reconnaissance, histoire de se mettre en jambes. De bon matin, je me mettais donc en route pour Vaison, espérant arriver à l'ouverture avant la cohue pour le retrait des dossards, mais à 9h il y avait déjà pas mal de monde. Gentiment les copains, prêts pour 9h30, m'attendaient sur leur vélo au camping. Très sagement, ils avaient programmé une petite sortie d'une heure, 25 km environ vers les premières pentes du parcours du lendemain, sur le flan Est du Ventoux, mais moi je devais rentrer à ma base plein Ouest. Finalement, à peine le temps de les saluer, je les laissais filer et je partais en solo pour aller visiter Suzette et ses dentelles ! Je vois d'ici des yeux qui scintillent, des pupilles qui se dilatent... mais ne vous échauffez pas trop les gars. Suzette est juste un charmant village perché au sommet d'une colline en face des dentelles de Montmirail, qui ne sont autres que des dentelles de pierre. Vraiment un endroit idéal, pour ceux qui ne connaissent pas, n'hésitez pas à y faire un tour avec votre vélo, si vous en avez l'occasion. Vous y croiserez tout au plus une voiture ou deux. Dans la descente une petite route sur la droite monte par une jolie corniche vers les dentelles. Hélas une impasse, qui finit dans les vignes. De l'autre côté sur le versant Ouest s'étend le célèbre vignoble de Gigondas, mais avec nos machines impossibles de passer. Ici commence le domaine des VTTistes. Circuit de 75 km avec retour vers Sérignan bouclé à midi, avant que le Mistral ne se lève.
Au tableau des nations les cinq continents étaient représentés : pour l'Afrique deux concurrents du Swaziland et d'Afrique du Sud, pour l'Océanie un concurrent de Nouvelle-Zélande, pour l'Amérique des concurrents du Mexique, Brésil, Argentine, Colombie, USA, Canada, pour l'Asie un chinois et bien sûr une majorité de concurrents venus de nombreux pays européens, dont un Monégasque vainqueur du 135 km, et que j'ai pris à l'arrivée pour un polonais avec sur son dossard un drapeau à bandes rouge et blanche que j'ai confondu avec des bandes blanche et rouge.
Vêtus du Maillot officiel du "Santini GF Mont Ventoux", tenue de rigueur exigée, pas facile de se reconnaître sur le parcours ou sur les photos. Sur la ligne de départ Pierre et Olivier étaient magnifiques, vêtus de la tenue complète : chaussettes, cuissard, maillots, gants et casquettes. Voyez-vous même sur la photo ! (Voir photos sur le courriel, qui suit).
Les deux circuits étant communs jusqu'au premier ravitaillement, kilomètre 40, nous avons fait les tous premiers kilomètres ensembles, mais très vite au milieu de ces beaux maillots bleus, j'ai perdu de vue le groupe ne reconnaissant plus personne autour de moi. Je me souviens juste avoir vu Pierre disparaître, entraîné à l'avant par la foule, dès les premières pentes du premier col. Arrivé au Sommet du Ventoux vers 11h15, j'estimais que le premier de notre club aurait besoin de deux heures de plus pour avaler ses 135 km. Je me préparais à rester jusqu'à 13h30 profitant un peu beaucoup du ravitaillement de l'arrivée. Depuis plus de deux heures que je jouais les pique-assiettes, j'allais finir pas me faire repérer. Les organisateurs invitant les premiers concurrents à faire de la place pour les suivants, je me résolvais donc à redescendre. Au moment sans doute où je me frayais un passage dans la foule pour entamer la descente vers Malaucène, Patrice franchissait la ligne dans mon dos. C'est ainsi que pour une poignée de secondes, j'ai raté son arrivée, rapidement suivie par le gros de notre groupe.
A Tarascon devant l'hôtel, il y a l'Ariège pour se rafraîchir et se baigner. A Vaison, dans un cadre superbe aux pieds du pont romain, il y a l'Ouvèze. Personnellement je n'ai rien trouvé de mieux pour me relaxer après une telle sortie. Vers 16h30, le groupe des six au complet redescendait du Ventoux, et nous pouvions enfin nous retrouver autour d'une bonne bière, servie pour accompagner leur plateau repas. Pour ma part ayant pris un peu d'avance en leur absence, je les accompagnais d'une galette complète. J'en étais finalement qu'à mon troisième déjeuner de la journée. Je ne comprends pas pourquoi, quand je fais du sport je prends du poids !
Le Palmarès sur le 135 km (1298 concurrents classés) :
377ème Patrice T, 64ème dans cat, 5h59min37, 22.52 km/h
499ème William, 60ème dans cat, 6h15min18, 21.58 km/h
575ème Patrice F, 100ème dans cat, 6h26min17, 20.97 km/h
601ème Pierre, 73ème dans cat, 6h29min57, 20.77 km/h
720ème Robert B. 4ème dans cat. 6h42min. 20,11 km/h: meilleur classement en catégorie!
877ème Olivier, 111ème dans cat, 7h05min18, 19.05 km/h
1158ème Yannick, 198ème dans cat, 8h06min15, 16.66 km/h
Sur le 78 km (860 concurrents classés) :
243ème Mikaël, 24ème dans cat, 3h56min30, 19.79 km/h
Bref pour conclure, le Géant de Provence, c'est Géant ! Et si dans la vallée il peut y faire aussi chaud qu'en Ariège, l'avantage est qu'au sommet la climatisation fonctionne
A bientôt, Bonnes Vacances,
Et d'ici là, bon Tour de France.
Mikaël
L'avantage de revenir sur des épisodes anciens, c'est de pouvoir meubler pendant la période creuse de ces mois d'été. De quoi patienter jusqu'aux prochains rendez-vous de la rentrée à ne pas manquer, dont la Damazanaise de Ben et le Pays Basque de Berni...
Tout d'abord le plus important, les statistiques légitimement attendues par Jean-Marie :
Nous étions sept cyclos en route pour le Vaucluse, accompagnés (sauf erreur de ma part des compagnes d'Olivier et de Pierre).
Six guerriers inscrits sur le grand parcours, 135 km - 3 330 m de dénivelé positif, avec la montée mythique par Bédoin : Olivier, Patrice F, Patrice T, Pierre, William et Yannick.
Un touriste inscrit sur le petit parcours, 78 km - 2 390 m de dénivelé positif, avec la montée par Sault entre prairies en foin, lavandes, vignes et bois : Mézig.
Arrivée au sommet du Ventoux pour ces deux parcours, auxquels il faut ajouter les 31 km du retour vers Vaison la Romaine, via la descente sur Malaucène.
En villégiature chez ma cousine à Sérignan du Comtat, déjà sur la route j'avais choisi un parcours raccourci, m'arrêtant 25 km avant Vaison la Romaine. Le reste du groupe logeait au camping Carpe Diem de Vaison. Au sujet des folles nuits de ce beau week-end, je ne vous dirai rien, n'en n'ayant point été le témoin oculaire. William vous racontera tout...
Arrivés sur place vendredi en fin d'après midi, pour une cyclo le dimanche, cela nous laissait tout loisir samedi pour faire une petite reconnaissance, histoire de se mettre en jambes. De bon matin, je me mettais donc en route pour Vaison, espérant arriver à l'ouverture avant la cohue pour le retrait des dossards, mais à 9h il y avait déjà pas mal de monde. Gentiment les copains, prêts pour 9h30, m'attendaient sur leur vélo au camping. Très sagement, ils avaient programmé une petite sortie d'une heure, 25 km environ vers les premières pentes du parcours du lendemain, sur le flan Est du Ventoux, mais moi je devais rentrer à ma base plein Ouest. Finalement, à peine le temps de les saluer, je les laissais filer et je partais en solo pour aller visiter Suzette et ses dentelles ! Je vois d'ici des yeux qui scintillent, des pupilles qui se dilatent... mais ne vous échauffez pas trop les gars. Suzette est juste un charmant village perché au sommet d'une colline en face des dentelles de Montmirail, qui ne sont autres que des dentelles de pierre. Vraiment un endroit idéal, pour ceux qui ne connaissent pas, n'hésitez pas à y faire un tour avec votre vélo, si vous en avez l'occasion. Vous y croiserez tout au plus une voiture ou deux. Dans la descente une petite route sur la droite monte par une jolie corniche vers les dentelles. Hélas une impasse, qui finit dans les vignes. De l'autre côté sur le versant Ouest s'étend le célèbre vignoble de Gigondas, mais avec nos machines impossibles de passer. Ici commence le domaine des VTTistes. Circuit de 75 km avec retour vers Sérignan bouclé à midi, avant que le Mistral ne se lève.
Au tableau des nations les cinq continents étaient représentés : pour l'Afrique deux concurrents du Swaziland et d'Afrique du Sud, pour l'Océanie un concurrent de Nouvelle-Zélande, pour l'Amérique des concurrents du Mexique, Brésil, Argentine, Colombie, USA, Canada, pour l'Asie un chinois et bien sûr une majorité de concurrents venus de nombreux pays européens, dont un Monégasque vainqueur du 135 km, et que j'ai pris à l'arrivée pour un polonais avec sur son dossard un drapeau à bandes rouge et blanche que j'ai confondu avec des bandes blanche et rouge.
Vêtus du Maillot officiel du "Santini GF Mont Ventoux", tenue de rigueur exigée, pas facile de se reconnaître sur le parcours ou sur les photos. Sur la ligne de départ Pierre et Olivier étaient magnifiques, vêtus de la tenue complète : chaussettes, cuissard, maillots, gants et casquettes. Voyez-vous même sur la photo ! (Voir photos sur le courriel, qui suit).
Les deux circuits étant communs jusqu'au premier ravitaillement, kilomètre 40, nous avons fait les tous premiers kilomètres ensembles, mais très vite au milieu de ces beaux maillots bleus, j'ai perdu de vue le groupe ne reconnaissant plus personne autour de moi. Je me souviens juste avoir vu Pierre disparaître, entraîné à l'avant par la foule, dès les premières pentes du premier col. Arrivé au Sommet du Ventoux vers 11h15, j'estimais que le premier de notre club aurait besoin de deux heures de plus pour avaler ses 135 km. Je me préparais à rester jusqu'à 13h30 profitant un peu beaucoup du ravitaillement de l'arrivée. Depuis plus de deux heures que je jouais les pique-assiettes, j'allais finir pas me faire repérer. Les organisateurs invitant les premiers concurrents à faire de la place pour les suivants, je me résolvais donc à redescendre. Au moment sans doute où je me frayais un passage dans la foule pour entamer la descente vers Malaucène, Patrice franchissait la ligne dans mon dos. C'est ainsi que pour une poignée de secondes, j'ai raté son arrivée, rapidement suivie par le gros de notre groupe.
A Tarascon devant l'hôtel, il y a l'Ariège pour se rafraîchir et se baigner. A Vaison, dans un cadre superbe aux pieds du pont romain, il y a l'Ouvèze. Personnellement je n'ai rien trouvé de mieux pour me relaxer après une telle sortie. Vers 16h30, le groupe des six au complet redescendait du Ventoux, et nous pouvions enfin nous retrouver autour d'une bonne bière, servie pour accompagner leur plateau repas. Pour ma part ayant pris un peu d'avance en leur absence, je les accompagnais d'une galette complète. J'en étais finalement qu'à mon troisième déjeuner de la journée. Je ne comprends pas pourquoi, quand je fais du sport je prends du poids !
Le Palmarès sur le 135 km (1298 concurrents classés) :
377ème Patrice T, 64ème dans cat, 5h59min37, 22.52 km/h
499ème William, 60ème dans cat, 6h15min18, 21.58 km/h
575ème Patrice F, 100ème dans cat, 6h26min17, 20.97 km/h
601ème Pierre, 73ème dans cat, 6h29min57, 20.77 km/h
720ème Robert B. 4ème dans cat. 6h42min. 20,11 km/h: meilleur classement en catégorie!
877ème Olivier, 111ème dans cat, 7h05min18, 19.05 km/h
1158ème Yannick, 198ème dans cat, 8h06min15, 16.66 km/h
Sur le 78 km (860 concurrents classés) :
243ème Mikaël, 24ème dans cat, 3h56min30, 19.79 km/h
Bref pour conclure, le Géant de Provence, c'est Géant ! Et si dans la vallée il peut y faire aussi chaud qu'en Ariège, l'avantage est qu'au sommet la climatisation fonctionne
A bientôt, Bonnes Vacances,
Et d'ici là, bon Tour de France.
Mikaël