Salut à toutes et tous,Tout d'abord un grand merci pour tous vos messages de remerciement pour l'organisation du séjour des Pyrénées à Vieille Aure. Cela m'a vraiment touché.
Rien que par le nombre de participants, c'est un succès ! 34 au plus fort de l'affluence !!!
Nous avons été très bien reçus par la famille qui dirige l'hôtel Aurélia. Ils ont été aux petits soins avec nous durant tout le séjour, avec un service exemplaire et cherchant toujours à nous faire plaisir. Cela a grandement contribué à la réussite du séjour.
Un mot sur l'organisation du séjour. Cela n'a pas été simple. Je m'étais un peu compliqué la tâche en proposant une arrivée dès le jeudi. Le but était de proposer deux grandes journées complètes le vendredi et samedi. Cela a induit des arrivées et des départs échelonnés, casse-tête pour la répartition des chambres, les nombres de repas, la réservation des restaurants, mais aussi au niveau comptable pour notre précieux trésorier Bruno.
Les niveaux étant très différents, il fallait donner de quoi manger aux plus forts tout en restant ouvert aux moins costauds, ainsi que trouver des restos sur nos parcours, pas facile dans les Pyrénées !
J'ai essayé de satisfaire le plus grand nombre en proposant des circuits pouvant convenir à (presque) tout le monde. Les parcours étaient de difficulté élevée mais chacun était tracé de manière à convenir à tous soit en faisant demi-tour sur les parcours en "aller-retour" soit avec des variantes plus faciles (moins dures, disons ...).
Le premier jour, jeudi, nous sommes montés aux grands lacs du massif du Néouvielle. Les lacs d'Orédon, puis les lacs d'Aumar et d'Aubert pour finir par le lac de Cap-de-Long. Une petite mise en bouche de plus de 60km et 1850m de dénivelé nous amenant à plus de 2200m d'altitude !!! ça change du Médoc !!!
Petite route rugueuse, étroite, paysages à couper le souffle (à moins que ça ne soit le manque d'oxygène à 2200m d'altitude ?), une belle entrée en matière !
Les écarts entre les plus costauds, les nerveux du jarret, les excités de la manivelle, et ceux qui "moulinent" le 34x32 à 40trs/mn, étaient déjà énormes.
Un montage de chaîne à la "hussarde" imposa un dépannage express en pleine pampa. Démontage de la chape de dérailleur, remise de la chaîne comme il faut, remontage, et du cambouis plein les digues !
Le perspective du deuxième jour, première grosse étape, avait rendu nerveux le briefing de la présentation de la journée. Au menu, Aspin, Tourmalet (coté La Mongie) en "aller-retour", et retour par les Baronnies. Une balade de 137km et 3125m de dénivelé. Malgré le cadre agréable de l'hôtel, le soleil, la montagne autour de nous, l'apéritif servi promptement avec le sourire, l'inquiétude se lisait dans les regards. Et les questions, les suggestions, les "et pourquoi on fait pas comme ça" et les "et si on faisait comme ci", mirent à mal ma patience qui a une autonomie d'environ 30 secondes. Après quelques explications et un ou deux ajustements, nous pouvions passer à table.
Le vendredi, donc, la cuisse nerveuse, nous allions à l'assaut de deux monuments pyrénéens: l'Aspin et le Tourmalet. Là encore, et sans surprise, les écarts se firent rapidement. Mais chacun à son rythme, l'entrée (Aspin), le plat principal (le Tourmalet) étaient avalés pour certains goulument, pour d'autres il était difficile de finir l'assiette. Après la descente du Géant des Pyrénées, nous nous retrouvions tous au restaurant des 2 cols à Sainte Marie de Campan. Accueil chaleureux, patron faisant son onemanshow, repas simple mais bon, service rapide, efficace et souriant nous réconfortaient après la brutalité du dénivelé matinal.
Restait le "dessert" à avaler. Sur une idée lancée à la va-vite et sans doute sans réfléchir par Thierry P, nous allions rentrer par les Baronnies pour le "grand parcours". Pour ceux qui ne connaissent pas les Baronnies, c'est une route qui relie la vallée de Bigorre à la vallée d'Aure dans le piémont Pyrénéen.
Un chantier sans intérêt diraient certains, difficile car ça ne fait que monter et descendre, mais magnifique par ses paysages et son côté sauvage.
Pour ceux qui connaissaient déjà, qui n'avaient plus faim ou qui étaient déjà entamés par la matinée musclée, le retour se fit par l'Aspin (la Hourquette d'Ancizan étant fermée).
Le soir, le briefing pour la journée de samedi, ne manqua pas de sel. Au menu, la montée par Lançon (échauffement de 5/6km) puis le Peyresourde, le Port de Balaise (pardon, de Balès) et retour par la vallée de Luchon et remontée du Peyresourde.
Devant la difficulté, les différences de niveaux, et le nombre de participants, j'avais prévu en amont plusieurs options. Cela parut compliqué pour certains (le cerveau étant moins bien irrigué en altitude ... ) mais au final, tout le monde y trouva son compte. Le but étant de tous se rejoindre à Mauléon Barousse après le Port de Balès pour se restaurer à l'Hôtel des Pyrénées (au nom original), certains choisirent de passer par la vallée et Saint Bertrand de Comminges avec un itinéraire sans grande difficulté, les autres par le menu "officiel" nettement plus copieux.
Nous nous retrouvions donc tous en terrasse à Mauléon Barousse pour attaquer le menu (celui qui se mange cette -fois-ci!). Après la déception de ne pas avoir d'entrée, le plat principal arrivait sur la table. Jarret de porc laqué au miel, des frites, des pâtes, et même des légumes !
Après quelques minutes et quelques claquements de molaires et de mandibules, le cochon faisait moins le malin ! certains ne laissèrent que l'os ! si si ! je l'ai vu de mes yeux ! Une tarte aux myrtilles ou un moelleux au chocolat pour faire glisser tout ça et on décidait d'un commun accord que l'on rentrerait tous par le plus "facile" évitant ainsi une longue approche pour aller chercher le Peyresourde. Seul Laurent était frustré, lui qui souhaitait s'autoflageller d'avoir tant maltraité le mollet de ce pauvre cochon. Nous rentrions "ensemble" donc par l'itinéraire emprunté par quelques uns le matin via St Bertrand de Comminges. Le groupe se scinda en deux rapidement : ceux qui en avaient encore sous la socquette et les autres.
Soi-disant, c'était facile, ça descendait tout le temps, etc ... je n'ai pas été du même avis ! après quelques km plats et roulants des petites montées se présentèrent et je les ai prises en pleine poire ! et PAF le Benoît ! bref, les derniers 30km ont été un calvaire et les copains m'ont bien aidé à finir en me protégeant du vent défavorable ou en me poussant vigoureusement dans les montées ( jamais grimpé aussi vite !!! merci Didier!!!).
Le soir, détendus, zen, calmés, rétamés, nous décidions pour le lendemain de faire le col d'Azet en "montée sèche". Plan compromis, car la "montée sèche" ne le serait pas ! la météo ensoleillée qui nous avait suivi pendant 3 jours, tourna à la forte pluie et aux bourrasques de vent le dimanche matin. On pouvait donc prendre notre temps pour ranger notre matos et rendre les chambres avant d'aller retrouver notre ami Christophe de l'Auberge de Germ qui nous attendait de pied ferme avec sa paire de braseros. Là encore, accueil chaleureux, convivialité et même le soleil revenait pour finir ce séjour autour de l'excellent repas aux parfums basques chers à Christophe.
A noter, la belle preuve d'amitié de Christophe R qui a accompagné tous les jours son (notre) pote Thierry B sur des circuits moins poilus (quoique ?) que ceux que j'avais proposés.
Merci à Bruno qui a géré toute la partie compta, ce qui m'a grandement soulagé dans l'organisation (je sais pas compter !).
Merci à Jacquot qui vous a pris plein de sous pour notre caisse "hydratation".
Merci aux filles qui se sont débrouillées seules comme des grandes pour organiser leurs journées avec des balades, des randos, des balnéo etc... et pour qui je n'avais rien prévu !
Merci à toutes et tous pour votre attitude vis à vis du personnel de l'hôtel. A plusieurs reprises, le patron de l'hôtel m'a remercié pour notre comportement agréable, sympathique et respectueux. Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à mettre une appréciation favorable sur les divers sites à notre disposition.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Benapla
Rien que par le nombre de participants, c'est un succès ! 34 au plus fort de l'affluence !!!
Nous avons été très bien reçus par la famille qui dirige l'hôtel Aurélia. Ils ont été aux petits soins avec nous durant tout le séjour, avec un service exemplaire et cherchant toujours à nous faire plaisir. Cela a grandement contribué à la réussite du séjour.
Un mot sur l'organisation du séjour. Cela n'a pas été simple. Je m'étais un peu compliqué la tâche en proposant une arrivée dès le jeudi. Le but était de proposer deux grandes journées complètes le vendredi et samedi. Cela a induit des arrivées et des départs échelonnés, casse-tête pour la répartition des chambres, les nombres de repas, la réservation des restaurants, mais aussi au niveau comptable pour notre précieux trésorier Bruno.
Les niveaux étant très différents, il fallait donner de quoi manger aux plus forts tout en restant ouvert aux moins costauds, ainsi que trouver des restos sur nos parcours, pas facile dans les Pyrénées !
J'ai essayé de satisfaire le plus grand nombre en proposant des circuits pouvant convenir à (presque) tout le monde. Les parcours étaient de difficulté élevée mais chacun était tracé de manière à convenir à tous soit en faisant demi-tour sur les parcours en "aller-retour" soit avec des variantes plus faciles (moins dures, disons ...).
Le premier jour, jeudi, nous sommes montés aux grands lacs du massif du Néouvielle. Les lacs d'Orédon, puis les lacs d'Aumar et d'Aubert pour finir par le lac de Cap-de-Long. Une petite mise en bouche de plus de 60km et 1850m de dénivelé nous amenant à plus de 2200m d'altitude !!! ça change du Médoc !!!
Petite route rugueuse, étroite, paysages à couper le souffle (à moins que ça ne soit le manque d'oxygène à 2200m d'altitude ?), une belle entrée en matière !
Les écarts entre les plus costauds, les nerveux du jarret, les excités de la manivelle, et ceux qui "moulinent" le 34x32 à 40trs/mn, étaient déjà énormes.
Un montage de chaîne à la "hussarde" imposa un dépannage express en pleine pampa. Démontage de la chape de dérailleur, remise de la chaîne comme il faut, remontage, et du cambouis plein les digues !
Le perspective du deuxième jour, première grosse étape, avait rendu nerveux le briefing de la présentation de la journée. Au menu, Aspin, Tourmalet (coté La Mongie) en "aller-retour", et retour par les Baronnies. Une balade de 137km et 3125m de dénivelé. Malgré le cadre agréable de l'hôtel, le soleil, la montagne autour de nous, l'apéritif servi promptement avec le sourire, l'inquiétude se lisait dans les regards. Et les questions, les suggestions, les "et pourquoi on fait pas comme ça" et les "et si on faisait comme ci", mirent à mal ma patience qui a une autonomie d'environ 30 secondes. Après quelques explications et un ou deux ajustements, nous pouvions passer à table.
Le vendredi, donc, la cuisse nerveuse, nous allions à l'assaut de deux monuments pyrénéens: l'Aspin et le Tourmalet. Là encore, et sans surprise, les écarts se firent rapidement. Mais chacun à son rythme, l'entrée (Aspin), le plat principal (le Tourmalet) étaient avalés pour certains goulument, pour d'autres il était difficile de finir l'assiette. Après la descente du Géant des Pyrénées, nous nous retrouvions tous au restaurant des 2 cols à Sainte Marie de Campan. Accueil chaleureux, patron faisant son onemanshow, repas simple mais bon, service rapide, efficace et souriant nous réconfortaient après la brutalité du dénivelé matinal.
Restait le "dessert" à avaler. Sur une idée lancée à la va-vite et sans doute sans réfléchir par Thierry P, nous allions rentrer par les Baronnies pour le "grand parcours". Pour ceux qui ne connaissent pas les Baronnies, c'est une route qui relie la vallée de Bigorre à la vallée d'Aure dans le piémont Pyrénéen.
Un chantier sans intérêt diraient certains, difficile car ça ne fait que monter et descendre, mais magnifique par ses paysages et son côté sauvage.
Pour ceux qui connaissaient déjà, qui n'avaient plus faim ou qui étaient déjà entamés par la matinée musclée, le retour se fit par l'Aspin (la Hourquette d'Ancizan étant fermée).
Le soir, le briefing pour la journée de samedi, ne manqua pas de sel. Au menu, la montée par Lançon (échauffement de 5/6km) puis le Peyresourde, le Port de Balaise (pardon, de Balès) et retour par la vallée de Luchon et remontée du Peyresourde.
Devant la difficulté, les différences de niveaux, et le nombre de participants, j'avais prévu en amont plusieurs options. Cela parut compliqué pour certains (le cerveau étant moins bien irrigué en altitude ... ) mais au final, tout le monde y trouva son compte. Le but étant de tous se rejoindre à Mauléon Barousse après le Port de Balès pour se restaurer à l'Hôtel des Pyrénées (au nom original), certains choisirent de passer par la vallée et Saint Bertrand de Comminges avec un itinéraire sans grande difficulté, les autres par le menu "officiel" nettement plus copieux.
Nous nous retrouvions donc tous en terrasse à Mauléon Barousse pour attaquer le menu (celui qui se mange cette -fois-ci!). Après la déception de ne pas avoir d'entrée, le plat principal arrivait sur la table. Jarret de porc laqué au miel, des frites, des pâtes, et même des légumes !
Après quelques minutes et quelques claquements de molaires et de mandibules, le cochon faisait moins le malin ! certains ne laissèrent que l'os ! si si ! je l'ai vu de mes yeux ! Une tarte aux myrtilles ou un moelleux au chocolat pour faire glisser tout ça et on décidait d'un commun accord que l'on rentrerait tous par le plus "facile" évitant ainsi une longue approche pour aller chercher le Peyresourde. Seul Laurent était frustré, lui qui souhaitait s'autoflageller d'avoir tant maltraité le mollet de ce pauvre cochon. Nous rentrions "ensemble" donc par l'itinéraire emprunté par quelques uns le matin via St Bertrand de Comminges. Le groupe se scinda en deux rapidement : ceux qui en avaient encore sous la socquette et les autres.
Soi-disant, c'était facile, ça descendait tout le temps, etc ... je n'ai pas été du même avis ! après quelques km plats et roulants des petites montées se présentèrent et je les ai prises en pleine poire ! et PAF le Benoît ! bref, les derniers 30km ont été un calvaire et les copains m'ont bien aidé à finir en me protégeant du vent défavorable ou en me poussant vigoureusement dans les montées ( jamais grimpé aussi vite !!! merci Didier!!!).
Le soir, détendus, zen, calmés, rétamés, nous décidions pour le lendemain de faire le col d'Azet en "montée sèche". Plan compromis, car la "montée sèche" ne le serait pas ! la météo ensoleillée qui nous avait suivi pendant 3 jours, tourna à la forte pluie et aux bourrasques de vent le dimanche matin. On pouvait donc prendre notre temps pour ranger notre matos et rendre les chambres avant d'aller retrouver notre ami Christophe de l'Auberge de Germ qui nous attendait de pied ferme avec sa paire de braseros. Là encore, accueil chaleureux, convivialité et même le soleil revenait pour finir ce séjour autour de l'excellent repas aux parfums basques chers à Christophe.
A noter, la belle preuve d'amitié de Christophe R qui a accompagné tous les jours son (notre) pote Thierry B sur des circuits moins poilus (quoique ?) que ceux que j'avais proposés.
Merci à Bruno qui a géré toute la partie compta, ce qui m'a grandement soulagé dans l'organisation (je sais pas compter !).
Merci à Jacquot qui vous a pris plein de sous pour notre caisse "hydratation".
Merci aux filles qui se sont débrouillées seules comme des grandes pour organiser leurs journées avec des balades, des randos, des balnéo etc... et pour qui je n'avais rien prévu !
Merci à toutes et tous pour votre attitude vis à vis du personnel de l'hôtel. A plusieurs reprises, le patron de l'hôtel m'a remercié pour notre comportement agréable, sympathique et respectueux. Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à mettre une appréciation favorable sur les divers sites à notre disposition.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Benapla