Bonjour à Tous,
A en voir la mine réjouie des cyclos hier à l’arrivée, très belle sortie rive droite au départ de Latresne pour cette traversée de l’Entre Deux Mers, des rives de la Dordogne aux rives de la Garonne, en attendant l’autre traversée du mois de juin de l’Atlantique à la Méditerranée. Nous avons été gâtés par le soleil.
Je remercie encore tous les cyclos qui avaient eu le courage de se lever tôt pour moi ce WE. Nous étions trois de plus que le groupe initial annoncé. Pascal, rassuré de savoir qu’il descendrait à l’arrivée une Rive Droite de la Brasserie de Créon, était bien présent, ainsi que Philippe C. et Robert tous deux inscrits à la dernière minute la veille. Étaient donc présents :
Jacques L, Jacques M, Nicolas Le, Nicolas La, Philippe V, Philippe C, Thierry P, Thierry B, Ben, Laurent, Claude N, Jean-Louis P, Bruno, François B, Jean-Paul, Christophe, Didier, Luis, Pipo, Stéphane, Olivier, Pascal, Robert et moi 22 + 3 = 24 !! Mais où est donc Patxi ?…
Alors que nous étions sur le point de prendre la traditionnelle photo du départ, le groupe au complet… ou presque, Robert est arrivé juste à temps pour le départ. Se croyant en avance, il eut juste le temps d’enfiler ses chaussures et de sauter sur sa machine, sans même aller pisser. 8h étant passé et raccourcissant mon briefing sur le parcours, qui de l’avis général aurait été trop long, je donnais donc le signal du départ.
Après un démarrage en douceur le long de la vallée de la Pimpine en direction de Lignan, la sortie s’animait dans la côte du Pout, première difficulté de la matinée. Didier montrait dès le début que même équipé de son vieux mulet, il faudrait compter avec lui dans les bosses, Didier dit « vélo d’acier ». Thierry P n’était pas en reste non plus et montrait, bien lancé dès qu’une occasion s’offrait à lui, qu’il était prêt pour les Pyrénées. Tous les ténors se portaient à leur tour à l’avant, pour ma part un peu plus en retrait je ne peux pas vous fournir l’ordre de passage en haut des côtes ou devant les panneaux, à l’arrière la solidarité s’organisait pour permettre à chacun de passer au mieux les difficultés du parcours ...
Vers le kilomètre 45, je félicitais Pipo pour sa condition, lui qui était inquiet sur son état de fraîcheur avant le départ. Il me confiait alors qu’il commençait à subir ! A un peu plus de mi-parcours, après avoir visité la bastide de Sauveterre, il était temps de changer de direction pour rentré cap à l’ouest, où nous attendaient encore les grosses difficultés du jour. Heureusement, car le vent de sud-est modéré au départ avait forci sensiblement entre Rauzan et Blasimon et soufflait maintenant par rafales de plus en plus marquées. Entonnement, Pipo se montrait en tête dans les faux-plats en direction de Gornac, et de m’expliquer que Oui il subissait le vent, et n’ayant plus la force de freiner cela le propulsait à l’avant du groupe !
Après avoir en début de parcours admiré les rives de la Dordogne devant le bar de la Marine à Cabara, nous étions maintenant dans la côte de Lestiac, d’où chacun pouvait paisiblement admirer au détour d’un lacet la Garonne, en bas dans la plaine. Beaucoup garderont le souvenir de cette côte et pas seulement pour la beauté du paysage… Il nous restait encore à avaler la côte vers Tabanac et la montée après Saint-Caprais, qui après 90km de route n’est pas de tout repos.
12h25, nous venions à peine d’en finir et n’avions pas encore eu le temps d’ouvrir la première bière, que nous avons été rejoint sur le parking par Patxi, concurrent malheureux du jour. Comme Robert, il n’avait pas bien intégré le changement d’horaire et s’était présenté serein pour 8h30. Comme il n’avait pas eu non plus le temps de charger le parcours sur son GPS, il a du improvisé. Parti près de 30 minutes après nous, il affichait pourtant au compteur 95 km pour 1300 m de dénivelé ! Comme quoi, une bonne décharge d’adrénaline sur la ligne de départ ça vous forge un champion. Heureusement, comme dans les aventures d’Astérix, tout le monde était réuni à la fin pour relater ses exploits autour d’une bonne cervoise. L’histoire retiendra qu’un Patxi à lui tout seul vaut 24 cyclo aguerris ! Assurément lui aussi est tombé dans la potion magique, quand il était petit.
Les stats = distance 101 km, moyenne 26,6 km/h, dénivelé +1160 m (moyenne évaluée à partir de plusieurs relevés, vu les écarts affichés par nos différents GPS). Pour les stats de l’après-sortie, je vous passe le détail du nombre de bouteilles, mais on n’est pas mauvais non plus...
Pour moi, c’était une première comme organisateur et je suis ravi si cette sortie vous a fait plaisir. Toutefois, peux mieux faire pour la prochaine fois, je n’avais notamment pas pensé aux boissons désaltérantes à l’arrivée… encore désolé pour les sportifs sobres, les vrais !
Merci à Jacques (L.) qui m’a accompagné samedi dernier pour ma reconnaissance, à Ben sur les conseils de qui j’ai amélioré le parcours en évitant la route de Branne et à Nicolas (La.) qui avait aussi rempli sa glaciaire et apporté chips et madeleines, et sans qui j’aurais manqué de munitions ! Merci à Claude de compléter dès que possible ce résumé par la traditionnelle photo prise au départ.
A en voir la mine réjouie des cyclos hier à l’arrivée, très belle sortie rive droite au départ de Latresne pour cette traversée de l’Entre Deux Mers, des rives de la Dordogne aux rives de la Garonne, en attendant l’autre traversée du mois de juin de l’Atlantique à la Méditerranée. Nous avons été gâtés par le soleil.
Je remercie encore tous les cyclos qui avaient eu le courage de se lever tôt pour moi ce WE. Nous étions trois de plus que le groupe initial annoncé. Pascal, rassuré de savoir qu’il descendrait à l’arrivée une Rive Droite de la Brasserie de Créon, était bien présent, ainsi que Philippe C. et Robert tous deux inscrits à la dernière minute la veille. Étaient donc présents :
Jacques L, Jacques M, Nicolas Le, Nicolas La, Philippe V, Philippe C, Thierry P, Thierry B, Ben, Laurent, Claude N, Jean-Louis P, Bruno, François B, Jean-Paul, Christophe, Didier, Luis, Pipo, Stéphane, Olivier, Pascal, Robert et moi 22 + 3 = 24 !! Mais où est donc Patxi ?…
Alors que nous étions sur le point de prendre la traditionnelle photo du départ, le groupe au complet… ou presque, Robert est arrivé juste à temps pour le départ. Se croyant en avance, il eut juste le temps d’enfiler ses chaussures et de sauter sur sa machine, sans même aller pisser. 8h étant passé et raccourcissant mon briefing sur le parcours, qui de l’avis général aurait été trop long, je donnais donc le signal du départ.
Après un démarrage en douceur le long de la vallée de la Pimpine en direction de Lignan, la sortie s’animait dans la côte du Pout, première difficulté de la matinée. Didier montrait dès le début que même équipé de son vieux mulet, il faudrait compter avec lui dans les bosses, Didier dit « vélo d’acier ». Thierry P n’était pas en reste non plus et montrait, bien lancé dès qu’une occasion s’offrait à lui, qu’il était prêt pour les Pyrénées. Tous les ténors se portaient à leur tour à l’avant, pour ma part un peu plus en retrait je ne peux pas vous fournir l’ordre de passage en haut des côtes ou devant les panneaux, à l’arrière la solidarité s’organisait pour permettre à chacun de passer au mieux les difficultés du parcours ...
Vers le kilomètre 45, je félicitais Pipo pour sa condition, lui qui était inquiet sur son état de fraîcheur avant le départ. Il me confiait alors qu’il commençait à subir ! A un peu plus de mi-parcours, après avoir visité la bastide de Sauveterre, il était temps de changer de direction pour rentré cap à l’ouest, où nous attendaient encore les grosses difficultés du jour. Heureusement, car le vent de sud-est modéré au départ avait forci sensiblement entre Rauzan et Blasimon et soufflait maintenant par rafales de plus en plus marquées. Entonnement, Pipo se montrait en tête dans les faux-plats en direction de Gornac, et de m’expliquer que Oui il subissait le vent, et n’ayant plus la force de freiner cela le propulsait à l’avant du groupe !
Après avoir en début de parcours admiré les rives de la Dordogne devant le bar de la Marine à Cabara, nous étions maintenant dans la côte de Lestiac, d’où chacun pouvait paisiblement admirer au détour d’un lacet la Garonne, en bas dans la plaine. Beaucoup garderont le souvenir de cette côte et pas seulement pour la beauté du paysage… Il nous restait encore à avaler la côte vers Tabanac et la montée après Saint-Caprais, qui après 90km de route n’est pas de tout repos.
12h25, nous venions à peine d’en finir et n’avions pas encore eu le temps d’ouvrir la première bière, que nous avons été rejoint sur le parking par Patxi, concurrent malheureux du jour. Comme Robert, il n’avait pas bien intégré le changement d’horaire et s’était présenté serein pour 8h30. Comme il n’avait pas eu non plus le temps de charger le parcours sur son GPS, il a du improvisé. Parti près de 30 minutes après nous, il affichait pourtant au compteur 95 km pour 1300 m de dénivelé ! Comme quoi, une bonne décharge d’adrénaline sur la ligne de départ ça vous forge un champion. Heureusement, comme dans les aventures d’Astérix, tout le monde était réuni à la fin pour relater ses exploits autour d’une bonne cervoise. L’histoire retiendra qu’un Patxi à lui tout seul vaut 24 cyclo aguerris ! Assurément lui aussi est tombé dans la potion magique, quand il était petit.
Les stats = distance 101 km, moyenne 26,6 km/h, dénivelé +1160 m (moyenne évaluée à partir de plusieurs relevés, vu les écarts affichés par nos différents GPS). Pour les stats de l’après-sortie, je vous passe le détail du nombre de bouteilles, mais on n’est pas mauvais non plus...
Pour moi, c’était une première comme organisateur et je suis ravi si cette sortie vous a fait plaisir. Toutefois, peux mieux faire pour la prochaine fois, je n’avais notamment pas pensé aux boissons désaltérantes à l’arrivée… encore désolé pour les sportifs sobres, les vrais !
Merci à Jacques (L.) qui m’a accompagné samedi dernier pour ma reconnaissance, à Ben sur les conseils de qui j’ai amélioré le parcours en évitant la route de Branne et à Nicolas (La.) qui avait aussi rempli sa glaciaire et apporté chips et madeleines, et sans qui j’aurais manqué de munitions ! Merci à Claude de compléter dès que possible ce résumé par la traditionnelle photo prise au départ.